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RDC/Goma : le festival « Amani » a démarré sur les chapeaux de roue

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C’est parti, ce vendredi 14 février, pour la 7 ième édition du festival Amani au collège Mwanga de Goma. Trois jours durant, les différents artistes ou groupes musicaux de tout bord vont se succéder au podium.

Pour ce premier jour, par exemple, SLM, Requiem pour la paix, Bal Intercommunautaire, Honoman, Dobet Ghahoré, Alphaz et Mbilia Abel ont dansé pour « changer » et chanté pour « la paix ».

Le groupe Requiem pour la paix de Bukavu s’est dit très fier de prester au cours de cette activité culturelle car pour lui, « il a tenté de placer un pont avec la culture contemporaine et urbaine ».

« C’est chouette d’avoir de type de musique dans ce festival qui accueille habituellement des musiques contemporaines. On a essayé de faire une passerelle avec la culture contemporaine et la culture urbaine », a laissé entendre un de ses membres.

Il convient de souligner qu’en marge du lancement de cette messe culturelle, certains militants des mouvements citoyens ont afflué le lieu de cette manifestation. C’était, selon eux, pour demander aux organisateurs de délocaliser ce festival à Beni où il y a toujours insécurité. A en croire Mumbere Bawanapuwa, l’un des manifestants, les responsables du festival Amani ont promis que la prochaine édition pourrait se tenir à Beni.

Par ailleurs, le gouverneur de province présent au collège Mwanga de Goma a répondu à ces militants qu’au cours du déroulement de cette activité culturelle, il y a eu des chansons de requiem pour toutes les victimes de l’insécurité à Beni. Carly Nzanzu Kasivita a ajouté que lui-même a été là, comme autorité provinciale, pour dire à la population de Beni qu’il n’y a pas que des chansons. Il y a aussi des traumatisés par les évènements du Nord-Kivu, de Beni qui peuvent être detraumatisés grâce à ce festival. La culture peut faire la paix, a chuté le chef de l’exécutif provincial.

A part la musique, ce festival offre un espace afin que certaines organisations ou entreprises commerciales exposent leurs produits dans divers stands avec la possibilité d’être visitées par beaucoup de personnes, car 12 mille festivaliers sont attendus chaque jour.

Pour le deuxième jour ce samedi 15 février, le programme prévoit la prestation de plusieurs autres artistes dont la guest star Inoss’B.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23

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Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.

Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.

Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.

Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.

Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.

Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.

Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.

Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.

Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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