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RDC: FCC et Église catholique fument le calumet de la paix

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Le Front commun pour le Congo (FCC) et l’Église catholique ont décidé de tourner la page de leurs querelles et de relancer leurs relations sur des nouvelles bases. Le coordonnateur du FCC, Néhemie Mwilanya, l’a fait savoir au sortir d’un échange de plus de 2 heures avec le cardinal Fridolin Ambongo, ce jeudi 06 février 2020.

À cet effet, l’élu de Fizi a rappelé que le cardinal est « d’abord notre père spirituel ».  » Quand on est avec le père, on n’est pas pressé de partir parcequ’on on veut prendre le maximum des bénédictions de sa part ».

« Nous avons parlé de l’âme, de l’esprit mais aussi des quelques questions qui concernent la population, la vie de la nation. Il est très attaché à ces questions. Vous le savez très bien, je pense que nous avons eu des conseils qu’il fallait, mais en même temps nous avons partagé des informations constructives qui pouvaient l’aider aussi à mieux apprécier la situation », a-t-il déclaré face à la presse.

S’agissant du véhicule, le professeur Néhémie Mwilanya Wilondja a fait savoir que c’était une promesse faite par le président honoraire KABILA Joseph. Pour lui, la promesse a été mal exécutée en réalité suite au contexte de l’époque c’est-à-dire la période électorale n’avait pas permis à ce que cette promesse soit tenue dans le délai imparti.

« Maintenant, tout cela est derrière nous. La promesse est une dette, elle est restée. L’ancien président Joseph Kabila Kabange a tenu qu’elle soit payée et exécutée. Ça nous allège aujourd’hui le cœur parce que ça vient d’être fait », s’est satisfait Néhémie Mwilanya.

Ce proche de Joseph Kabila a indiqué que « Nous avons reconnu que nous avons eu des malentendus, nous avons eu même certaines contradictions qui étaient liées à un déficit de confiance sur certaines questions. Dieu merci, tout cela est derrière nous maintenant ».

L’avenir, a-t-il ajouté, a prouvé que sur toutes ces questions là, il y avait beaucoup plus des procès d’intentions. « Si nous nous étions fait suffisamment confiance, on allait surmonter pas mal des malentendus et le plus important, tout ça est derrière nous ».

Le coordonnateur du FCC Néhémie Mwilanya Wilondja a indiqué que nous avions décidé de tourner la page. »C’est un bon départ pour le bien de notre communauté nationale parce que la cible de l’église comme la nôtre demeure la population c’est-à-dire voir les conditions de vies de cette population s’améliorer, avoir la stabilité et la paix dans le pays, afin que l’économie du pays prospère, nos jeunes gens aient des emplois.

« Nous regardons dans la même direction avec l’église catholique, aujourd’hui encore »a affirmé l’ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila Kabange, Chef de l’État honoraire et autorité morale du FCC.

Pour sa part, le Cardinal Fridolin Ambongo a indiqué qu’ils se connaissent depuis longtemps pour avoir travaillé ensemble pendant le dialogue qui avait conduit à l’accord de la Saint Sylvestre. Il dit espérer que ces échanges vont encore se poursuivre.

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET

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Évariste Méambly : « Vaincre ! » ou l’art de transformer l’adversité en engagement

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Issu d’un village reculé de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Guémon, Évariste Méambly signe un ouvrage aussi intime que politique : « Vaincre ! » Bien plus qu’une autobiographie, ce livre est une ode à la résilience, à l’action et à la foi en l’avenir. De ses débuts modestes à ses responsabilités d’entrepreneur prospère, puis de député engagé, l’auteur y retrace un itinéraire atypique, jalonné de luttes, de doutes, mais surtout de volonté tenace.

Une enfance enracinée, une ambition tenace

Dans les premières pages de « Vaincre ! », Évariste Méambly revient sur son enfance dans le pays Wê, au cœur d’une société marquée par les traditions, la solidarité villageoise, mais aussi les limites d’un environnement rural souvent négligé. C’est dans ce contexte qu’il développe très tôt le goût de l’effort, la rigueur, et cette obsession de ne pas subir sa condition. Le récit, sans pathos inutile, explore avec une lucidité désarmante les combats quotidiens d’un jeune garçon rêvant d’un avenir autre.

Entrepreneur, député, bâtisseur

Le parcours de Méambly est ensuite celui d’un homme qui ose : créer, entreprendre, représenter. À travers ses expériences professionnelles et politiques, il partage les coulisses d’un engagement souvent mal compris. Il raconte, sans fioritures, les choix parfois risqués qu’il a dû faire, les alliances nécessaires, les renoncements imposés. Élu député de Facobly, il défend avec ferveur les intérêts de sa région et milite pour un développement équitable entre les différentes zones du pays. « Vaincre ! » devient alors aussi une tribune pour un modèle de gouvernance plus inclusif et décentralisé.

L’engagement comme ligne de force

Ce qui frappe tout au long du livre, c’est la cohérence d’un engagement : Méambly n’a jamais dissocié son ascension personnelle du sort collectif. Développement local, réconciliation nationale, formation de la jeunesse… autant de causes qui l’habitent. Il évoque les tensions post-électorales, les fractures sociales ivoiriennes, mais aussi les possibilités de reconstruction. Loin des discours lénifiants, il plaide pour un sursaut éthique dans la vie publique et pour un leadership ancré dans la proximité.

Un témoignage sans fard

« Vaincre ! » n’est pas un récit triomphaliste. Évariste Méambly y confesse ses échecs, ses hésitations, les périodes de découragement. Ce sont justement ces moments de fragilité qui donnent au livre sa profondeur et sa sincérité. Le style est direct, parfois cru, mais toujours empreint d’une volonté de vérité. En filigrane, une réflexion sur la réussite, non comme un aboutissement personnel, mais comme une capacité à se rendre utile aux autres.

Un appel à l’action

En publiant « Vaincre ! », Évariste Méambly ne cherche ni à se justifier ni à se glorifier. Il propose un modèle, un exemple possible parmi d’autres, pour une jeunesse ivoirienne souvent désorientée. Son récit est celui d’un homme qui a refusé le fatalisme, qui a su écouter les siens sans se trahir, et qui croit encore que la politique peut être un vecteur de transformation.

Un livre à lire pour comprendre non seulement un parcours de vie, mais aussi les aspirations profondes d’une Côte d’Ivoire en quête de cohésion et de justice.

Tchèques Bukasa/CONGO PROFOND.NET

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