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RDC et USA : oeuvrer pour la paix et la sécurité pour favoriser les investissements étrangers

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À l’occasion de sa récente visite à la rédaction de CONGOPROFOND, située au 6ème niveau de l’immeuble Golf sur le boulevard du 30 juin, l’ambassadeur Mike Hammer a confirmé le niveau excellent des relations bilaterales entre la RDC et les États-Unis d’Amerique. “Pour preuve, dès son accession au pouvoir, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi a effectué son premier voyage à Washington aux USA en avril 2019. Durant son séjour le président congolais avait présenté une vision de changement important pour son pays, notamment la lutte contre la corruption, l’amélioration des conditions des droits de l’homme, la fin de l’impunité mais aussi la stabilité sécuritaire dans l’est du pays afin de favoriser les investissements étrangers, plus particulièrement américains. Je faisais d’ailleurs partie de ce périple”, a déclaré Mike Hammer.

Selon le diplomate, ce premier voyage du président Tshisekedi était une occasion pour lui de signer un partenariat privilégié avec certains décideurs américains, afin de travailler ensemble pour la paix et la stabilité en Rdc.

L’invité de la rédaction de CONGOPROFOND.NET poursuit en confirmant que les USA sont prêts à soutenir les efforts du président Félix Antoine Tshisekedi dans son combat contre la corruption et l’impunité pour instaurer un bon climat des affaires mais aussi pour améliorer les institutions démocratiques qui vont déboucher à un processus électoral crédible pour les prochains scrutins de 2023.

Ceci témoigne combien les USA et la RDC sont proches, souligne-t-il. Puis d’ajouter que la RDC peut compter sur le soutien total des USA pour realiser son potentiel.

“La RDC est un pays riche non seulement en minerais mais a un potentiel énorme à travers son peuple très dynamique et engagé. Si la Rdc, à travers son président, réussit à combattre la corruption et à améliorer la sécurité, je suis sûr que plusieurs grands investisseurs américains et d’autres pays viendront y faire des affaires pour générer la richesse et la prospérité”, a conclu notre invité.

Elda Along/CONGOPROFOND.NET

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Kisangani : Quand les victimes de la guerre de 6 jours se rebellent contre la corruption au FRIVAO

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Un quart de siècle après le drame, les survivants handicapés refusent le silence et interpellent l’État sur la justice qui leur échappe encore._

 

Sous le soleil pesant de la Tshopo, ce week-end, ils sont venus, béquilles et cicatrices en avant, porter une même plainte, celle de la dignité bafouée. Les victimes de la guerre de 6 jours, ce conflit sanglant de juin 2000 qui avait opposé les armées rwandaise et ougandaise au cœur de Kisangani, ne demandent plus la pitié. Elles réclament des comptes.

Devant le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, un groupe de survivants a brisé le silence. Ces hommes et femmes, marqués à vie par la guerre, dénoncent aujourd’hui un nouveau fléau : la corruption au sein du Fonds pour la Réparation et l’Indemnisation des Victimes de l’Agression Ougandaise (FRIVAO). « Nous sommes venus voir le ministre pour lui montrer une situation indécente qui se passe ici à la Tshopo », confie Moïse Ndawele, amputé de la jambe droite depuis cette guerre.

« Les agents du FRIVAO nous réclament 500 dollars américains pour être enregistrés sur les listes d’indemnisation. Et si tu n’as pas cet argent, ils te proposent d’y figurer en échange de la moitié de ton indemnité. »

 

Un témoignage glaçant, partagé par de nombreuses autres victimes.

Ces pratiques présumées ternissent le visage d’un programme censé incarner la justice réparatrice voulue par l’État congolais. Pour ceux qui ont tout perdu, l’attente d’une compensation tourne à la désillusion, voire à l’humiliation.

 

Face à la gravité des faits rapportés, le ministre Guillaume Ngefa a promis d’agir. Selon les plaignants, il aurait assuré qu’il portera le dossier au Conseil des ministres et qu’il s’engage à « remettre de l’ordre » dans cette affaire. Une promesse saluée avec prudence par les victimes, qui redoutent que le dossier ne s’enlise dans les méandres administratifs, comme tant d’autres avant lui.

 

Mais à Kisangani, l’heure n’est plus à la résignation.

Les survivants de la guerre de 6 jours, dont beaucoup vivent aujourd’hui dans la pauvreté et l’oubli, veulent croire que leur combat pour la reconnaissance et la justice trouvera enfin un écho réel au sommet de l’État. « Nous ne voulons pas de faveur, seulement la justice. Nous avons assez attendu », lance l’un d’eux, le regard ferme.

 

À travers leur voix s’exprime toute une génération de Congolais meurtris, témoins d’un passé sanglant mais toujours debout, décidés à ne plus être les oubliés de l’histoire.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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