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RDC : Emma Tabu Eboma nommé Aide de camp du Chef de l’État

Sur Ordonnance présidentielle lue, ce mercredi 8 novembre, sur la télévision nationale ( RTNC), le major Emma Tabu Eboma, a été nommé « Aide de camp » du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi.
Peu avant, a-t-on lu : « Sont nommés au grade de major ou capitaine de corvette des Forces armées de la République démocratique du Congo à la date du 13 septembre 2023, les officiers dont les noms, post-noms et prénoms suivent : Tshibangu wa Tshibangu Rubert et Tabu Eboma Emma ».
La source a ajouté que les « officiers Ilunga Bukassa Junior, Luboya Franck Franck, Lusasi Malangu Clarisse, Tshimanga Museyima Amiral, ont été nommés au grade de capitaine ou de lieutenant de vaisseaux des Forces armées de la République démocratique du Congo à la date du 13 septembre 2023 ».
« Sont nommés au grade de lieutenant ou enseigne de vaisseaux d’armée des Forces armées de la République démocratique du Congo à la date du 13 septembre 2023, les officiers dont les noms, post-noms et prénoms suivent : Bukassa Ngandu Falanga, Buanga Minengo Arsène, Kadima Mukila Joseph, Kalonji Tshikuta Magloire, Kapiamba Mpoy Hénoch, Kahoba Manda Alphonse, Mbuyi Tshibwabwa Baptiste, (…) », a-t-elle poursuivi.
« Sont nommés au grade de sous-lieutenant ou enseigne de vaisseaux de 2ème classe des Forces armées de la République démocratique du Congo à la date du 13 septembre 2023, les officiers dont les noms, post-noms et prénoms suivent : Kabakaya Kabado Kevin, Kabamba Kapombo Jean-Paul, Kalombo Kabasele Léon, Kalombo Kalonji Flory, Kimfuta Makusu Kif, (…) », a révèle la même source.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.
Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.
Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.
Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.
La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.
Osée MUKOKO ZANGA