À la Une
RDC : Deux heures et demie Face au Congrès, F. Tshisekedi frôle les idées des congolais (l’essentiel du discours)
Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est adressé pour sa première fois à la nation devant le parlement réuni en congrès, ce vendredi 13 décembre 2019.
C’est en père de la nation, sourire en coin, torse bombé d’un air de sérénité avérée que le garant de la nation s’est ouvert à la nation en étalant ses aspirations et volontés de bâtir un pays encore uni et solidaire. « Je déclare 2020 l’année de l’action, l’année du combat contre la pauvreté, l’année de la justice pour tous, l’année de la paix durable… » telles sont les mots que l’on retrouve à la fin de son discours devant la salle de congrè
Au début de son discours extrêmement laudatif, le garant du bon fonctionnement des institutions a rendu des hommages chaleureux à tous, selon lui, qui travaillent en faveur de l’évolution de la nation-continent, notamment à son prédécesseur légitime, le président honoraire Joseph Kabila, pour sa ferme volonté d’aboutir à une alternance pacifique ; aux occidentaux de s’être portés volontaires de venir investir en RDC et à Jeanine Mabunda de prouver tant que, la femme congolaise peut porter haut l’étendard de la nation.
*Sur la sécurité*, le chef de l’État loue les avancées enregistrées dans la guerre qu’il traite « d’asymétrique » entre l’armée congolaise et les rebelles non autrement identifiés dans l’Est du pays, précisément à Béni. Sur ce, pour Tshisekedi, la solution à ce conflit n’est pas seulement militaire, mais aussi sanitaire avec la maladie à virus Ebola, économique et politique.
De son sobriquet « béton », le Chef de l’Etat s’exprimant sur les *ressources naturelles*, a indiqué que la RDC s’est dotée d’un nouveau code minier qui favorise les congolais au détriment des expatriés dont l’ancien code les incombait.
Sur *l’énergie solaire*, le garant de la nation informe du nouveau partenariat entre le gouvernement indien et la RDC sur l’implantation de trois grands barrages dans l’espace grand Équateur pour une sommes moyenne de 75 millions USD.
Dans le secteur de *l’éducation*, Conformément à l’article 43 de notre constitution, le président de la République a prôné l’effectivité de la gratuité de l’enseignement primaire. Et affirme qu’à ce jour, aucun retard de paiement n’a été enregistré dans ce secteur.
Sur la question du *genre*, le fils de l’opposant historique de la RDC, Tshisekedi, s’inscrit en fière de voir, même si pour lui ce n’est pas encore une satisfaction, qu’à ce jour le quota des femmes est de 18% dans le gouvernement avec pour la première fois, une femme à la tête de l’assemblée nationale, et une autre à la tête du plan. Ce qui est une vive primature. en chef de la diplomatie congolaise, s’inscrit une autre congolaise dans ce rang de satisfaction sur le travail abattu.
*Sur la corruption et l’état de droit*, l’époux de Denise Nyakeru tape du point sur la table, de son intolérance face à ce défi majeur qui empeste la situation nationale. « Je suis au courant des réseaux mafieux qui font perdre de l’argent dans la caisse de l’Etat. Tous ces réseaux seront démantelés… Je serai intraitable dans la lutte contre la corruption… » a dit le Chef de l’Etat avant de poursuivre : « je promeus L’indépendance véritable du pouvoir judiciaire. Sur ce, je veillerai à l’amélioration des conditions de vie des magistrats pour mettre fin à toute sorte de sollicitations corruptibles… »
*La question du climat* est de primeur pour la RDC avec les nombreuses catastrophes naturelles qui gisent sur l’étendue nationale. Évoquée par le président de la République, cette question reste sensible au moment où de nombreuses familles pleurent de pertes en vies humaines et matériels.
*Sur la démocratie et la paix durable*, le président de la République Félix Tshisekedi a rendu des hommages solennels à son prédécesseur Joseph Kabila pour avoir permis l’alternance démocratique en RDC : « ce grand jour est également en son honneur ».
Il sied de noter que ce discours est le tout premier grand oral du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo devant le congrès.
Sain Jean-Eude’s Kinuani Miense/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23
Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.
Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.
Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.
Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.
Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.
Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.
Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.
Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.
Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
There is no ads to display, Please add some