À la Une
RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi et la BAD envisagent la réhabilitation du Centre féminin Maman Mobutu
La Première Dame de la République reste de plus en plus déterminée à œuvrer pour la valorisation de la femme congolaise.
Un combat qu’elle entend également mener à travers la maison de la femme : structure d’aide et d’encadrement pour l’autonomisation des femmes. Elle le veut, a-t-on appris, dans toutes les provinces du pays.
C’est, entre autres, autour de ce projet que Denise Nyakeru Tshisekedi a échangé avec le représentant résident intérimaire de la Banque africaine de développement (BAD) en République Démocratique du Congo, Donatien KOUASSI.
Objectif : Envisager une collaboration avec cette Institution financière notamment dans la construction d’au moins une maison de la femme dans toutes les 26 provinces de la RDC.
Le centre féminin Maman Mobutu, l’une des plus grandes références en matière d’encadrement qu’ait connu la République, doit impérativement être réhabilité. Et pour qu’il fasse de nouveau peau neuve, la Fondation a sollicité un appui technique et matériel de la BAD.
Très intéressé, Donatien KOUASSI a promis de donner suite aux différents projets soumis.
« Je suis venu discuter avec la Première Dame sur des projets sociaux qui lui tiennent à cœur et qui nous intéressent car faisant également parti de nos domaines d’intervention. Nous allons les examiner, apporter notre soutien et voir dans quelle mesure un partenariat peut être conclut entre l’institution que je représente et la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi », a-t-il déclaré.
De la réhabilitation des écoles à la modernisation de l’hôpital général de Référence de Kinshasa « ex-mama yemo », tout pour améliorer le social des populations a été abordé entre la Première Dame et son hôte.
Déterminée à donner corps à sa vision « Plus Fortes », DENISE NYAKERU Tshisekedi s’est depuis un temps engagé à mobiliser plus efforts autour d’elle.
Cette la nième rencontre d’une longue série qui s’inscrit dans le cadre de la mise sur pieds d’une politique de collaboration avec divers partenaires.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population
Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.
Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.
Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.
Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.
En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.
Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.
Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.
L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.
Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.
CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd
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