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RDC/Butembo: les Maï-Maï « Fabrice » frappent en pleine ville ce mercredi matin, 9 morts !

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Une attaque des miliciens Maï Maï a eu lieu en ville de Butembo ce mercredi 08 mai dans la matinée. Au tour de 4 heures, les miliciens ont envahi le boulevard et le rond-point VGH au centre ville de Butembo, a indiqué le porte-parole des opérations militaires dans le secteur opérationnel Sokola 1.

Pour le major Mak Hazukay, l’armée loyaliste a repoussé cette attaque. Il dresse le bilan provisoire de 8 assaillants tués, un blessé (alité à l’hôpital général de Matanda ) et une arme récupérée. Il confirme aussi la mort d’un élément de la police au cours de ces combats.

« Les assaillants ont envahi le boulevard. Ce sont les Maï Maï « Fabrice » qui ont tenté d’attaquer. Ils ont pris le rond-point VGH, nos éléments ont fait un travail et maintenant nous avons le contrôle total de la ville de Butembo. Provisoirement il ya 8 assaillants qui sont neutralisés, un capturé qui est à l’hôpital général de Matanda. Avant d’envahir le boulevard, ils ont commencé à tirer sur un policier commis à la garde du poste de la police de Butembo. Nous avons récupéré une arme du type AK 47 et le travail se poursuit encore…», a déclaré le porte-parole de l’opération Sokola 1, le major Mak Hazukay.

Il qualifie de « crime contre l’humanité», les attaques qui visent les autorités, les équipes de riposte, les militaires et contre la population civile. Ils répondront de leurs actes tôt ou tard, a-t-il affirmé, avant d’indiquer que la situation est déjà sous contrôle des Fardc.

Il confirme, enfin, que l’armée va tout mettre en oeuvre pour éradiquer la situation qui se passe à Butembo et ses environs avec le concours de toute la population.

Delphin Mupanda/CONGOPROFOND.NET

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Fonds forestier national : Le conseil d’état réhabilite un directeur général accablé par un rapport de la cour des comptes

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Le Conseil d’État vient de rendre une décision qui suscite un tollé dans les milieux de la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo. Contre toute attente, cette haute juridiction administrative a réhabilité dans ses fonctions M. Honoré MULUMBA KALALA, Directeur Général suspendu du Fonds Forestier National (FFN), alors que ce dernier est sévèrement mis en cause dans un rapport préliminaire de la Cour des Comptes pour des faits de mégestion et de malversations financières.

Selon des sources proches du Conseil d’État, cette décision intervient malgré une série d’accusations graves portées contre le DG suspendu, révélées par une mission d’audit diligentée par la Cour des Comptes, couvrant les exercices 2021 à 2024.

Un Rapport Accablant

Le rapport d’audit met en lumière des irrégularités majeures dans la gestion du FFN sous la direction de M. MULUMBA KALALA. Parmi les faits reprochés figurent notamment :
• L’ouverture illégale de l’antenne provinciale de Mbuji-Mayi sans l’aval du Conseil d’Administration ni du ministère de tutelle, avec un coût de location estimé à plus de 16 000 USD pour une structure fictive.
• L’exécution de budgets sans adoption préalable par le Conseil d’Administration.
• L’absence de suivi, de contrôle et d’évaluation sur la majorité des projets financés, dont la valeur globale dépasse 4,9 millions USD.
• Le financement irrégulier de 83 ONGD à hauteur de 2,75 millions USD, sans agrément ministériel.
• Le rabattement non vérifié de superficies déboisées, causant une perte estimée à 7,7 millions USD pour l’État.
• La passation de marchés de gré à gré sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes, rapidement tombés en panne.

Une Décision Incompréhensible

La réhabilitation de M. MULUMBA par le Conseil d’État, malgré ces révélations choquantes, soulève de nombreuses interrogations. Certains analystes évoquent des pressions politiques ou des arrangements financiers. Des sources évoquent notamment une somme de 300 000 USD qui aurait circulé dans les couloirs du Conseil d’État pour influencer la décision.

Un Coup Dur pour la Bonne Gouvernance

Cette affaire jette une ombre sur les efforts de réforme et de lutte contre la corruption menés par les institutions du pays. Elle met aussi en lumière les tensions persistantes entre les organes de contrôle (comme la Cour des Comptes) et certaines juridictions administratives.

La société civile appelle à la publication immédiate du rapport final de l’audit du FFN, et à l’ouverture d’une enquête judiciaire indépendante. Elle exhorte également le Chef de l’État à faire respecter sa vision de tolérance zéro face à la corruption et à mettre hors d’état de nuire les responsables d’une telle gestion catastrophique des ressources publiques.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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