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RDC/Kinshasa : après Guy Matondo, l’épée de Damoclès sur la tête du DG de la DGRK !

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Le directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa Régie (DGRK), Raoul Tandem Elenge, est attendu devant les députés provinciaux de la ville de Kinshasa. Ceci à la suite d’une question orale avec débat lui adressée au cours de la plénière de ce mardi 07 mai 2019 à l’Assemblée provinciale de Kinshasa.

En effet, son auteur, le député provincial Charles Mbuta Muntu dénonce le coulage des recettes au niveau de cette régie financière. Il fait également observer qu’il n’y a pas des traces dans les fichiers tenus par celle-ci, des montants versés par les différents contribuables, dont une centaine d’entreprises.

Gode Mpoyi élu de Bandalungwa Président de l’APK et Junior Nembalemba élu de Kimbanseke rapporteur de l’APK


Ainsi, le directeur général de cette régie financière devrait éclairer la plénière de l’Assemblée provinciale de Kinshasa sur la situation réelle de cette société.

Au cours de la même plénière, cet organe délibérant a examiné la motion de défiance contre le ministre provincial sous
André Kimbuta en charge des Finances, Économie, Commerce, Industrie, PME et Artisanat, Guy Matondo.

À cette occasion, l’organe délibérant de la ville province de Kinshasa a adopté à la majorité la résolution de mise à la disposition de la justice de Guy Matondo, ministre provincial des Finances du gouvernement provincial sortant pour détournement de deniers publics.

À en croire cette résolution, Guy Matondo devra s’expliquer devant la cour de cassation.

A la suite du rapport de la commission Politique Administrative et Judiciaire (PAJ), l’Assemblée provinciale par le biais du président de cet organe délibérant, a saisi le procureur général près la cour de cassation pour interdire le ministre provincial des Finances de sortir de la capitale congolaise.

« En date du 7 mai 2019, l’Assemblée provinciale a adopté à la majorité absolue le rapport sur la mise en accusation du ministère incriminé ainsi l’Assemblée provinciale a décidé la mise en accusation du ministre provincial de finances », a dit le député provincial Udps Osée Badibanga, membre de la commission PAJ.

Il est également demandé au gouverneur de la ville de veiller à l’aboutissement de ce processus en prenant de mesures conservatoires interdisant au ministre de Finances de quitter la ville de Kinshasa jusqu’à la conclusion des enquêtes.

Par la même occasion, le président de l’Assemblée provinciale a saisi le Procureur général près la cour de cassation à interdire au ministre de quitter Kinshasa, d’interdire tous les ministres de la ville de Kinshasa d’engager des dépenses non liées au fonctionnement jusqu’à l’installation du nouveau gouvernement.

Pour rappel, depuis l’installation de cet organe délibérant, les députés provinciaux de la ville de Kinshasa se sont penchés sur la gestion de la province des animateurs de la législature passée.

MUAKAMU/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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