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RDC/Beni: la police empêche le meeting des étudiants, 4 manifestants dont le président interpellés !

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Le meeting annoncé pour ce jeudi 08 novembre en ville de Beni par le comité interestudiantin de Beni sur la situation sécuritaire a été empêché par les forces de l’ordre. L’assemblée publique était prévue à 14 heures, heure locale, au rond-point du 30 juin de Beni sur initiative de la couche intellectuelle.

Dès le matin, les éléments de la police nationale congolaise avaient déjà quadrillé le lieu destiné pour le meeting. À 14 heures, heure prévue pour cette activité, quelques étudiants ont fait leur apparition. Du coup, deux étudiants dont Clovis Mutsuva, président des étudiants de Beni, ont été embarqués dans une jeep de la PNC à destination de son Etat major urbain.

Plus tard, des sources policières ont parlé de 4 étudiants arrêtés pour «incitation» à la révolte à travers des messages sur des réseaux sociaux.

Dans ces messages, signalons-le, les étudiants appelaient la population à des manifestations pacifiques pour interpeller les services de sécurité à vite réagir sur la situation sécuritaire dans la région de Beni.

Ces jeunes ont aussi exigé :

«1. Interdire pacifiquement la circulation à tout véhicule de la MONUSCO et cela jusqu’au rétablissement effectif de la paix. Les déplacements qui peuvent leur être permis sont ceux menant aux zones insecurisées aux alentours dans la région de Beni. Avec une logistique de guerre aussi forte, un budget annuel de plus d’un milliard de dollars, une indifference face aux recommandations de la population et une ambiguïté dans les interventions, on ne peut raisonnablement laisser la MONUSCO faire son tourisme chez nous.

2. Barrer la route aux candidats à tous les niveaux (provinciales, nationales et présidentielle) qui voudraient mener campagne en ville de Beni et arracher les photos des candidats affichées déjà à travers la ville. On ne peut véritablement s’attendre aux élections que dans une zone sécurisée. On ne voit en ces jours dans les agissements des candidats aucun élan de solidarité avec la population de Beni. Tout ce qui les anime est le souci de conserver leurs postes ou remplacer ceux qui les ont.

3. Nous déplacer vers les quartiers insecurisés pour y mener des patrouilles populaires en vue de faire face à toute velléité de la part des assaillants. Le commandement des opérations SOKOLA I doit mettre en place de mesures nécessaires pour accompagner et appuyer ces jeunes volontaires qui vont désormais sécuriser la commune Ruwenzori et autres quartiers insecuriser.

4. Apporter toute sorte d’assistance aux rescapés des massacres de Beni qui en ces jours vivent dans des conditions particulièrement difficile à cause de l’insécurité qui bloque les activités de champ, les activités commerciales ainsi que les autres secteurs de subsistance de la population.»

Rappelons que c’est depuis environ un mois que les cours suspendus brusquement n’ont toujours pas repris en ville de Beni, malgré les rencontres des autorités avec les enseignants pour solliciter la reprise. Les enseignants eux ne jurent que par le retour de la paix dans la zone pour reprendre la craie.

Delphin Mupanda/CONGOPROFOND.NET


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Kasumbalesa : La décision du chef Kombo contre la communauté Kasaïenne levée, pari gagné pour le député national Anaclet Kabeya

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Le chef du groupement de Kombo, secteur de Balamba, territoire de Sakania, vient de mettre un terme aux décisions prises contre la communauté kasaienne vivant dans sa juridiction. Celle-ci interdisait l’enterrement des Kasaïens au cimetière de Kasumbalesa village et la consommation de l’eau de Balamba.

La levée de toutes ces mesures est intervenue ce lundi 27 novembre 2023 grâce à l’implication personnelle du député national Anaclet Kabeya, sous l’accompagnement du représentant du chef de l’État dans le Grand Katanga, Michel KABWE MWAMBA.

C’est la cour royale du chef de groupement Kombo qui a servi de cadre à cet échange a bâton rompu, entre le chef Kombo et la délégation conduite par l’honorable Anaclet Kabeya.

Au nom de la population, toutes les communautés confondues, Anaclet Kabeya a demandé pardon au chef Kombo pour les échauffourées à la base de ces décisions occasionnant plusieurs dégâts matériels importants.

Nous venons, au nom de la population solliciter le pardon du chef Kombo, révoltée par le comportement incivique des certains compatriotes. Nous lui remercions pour la levée de toutes les mesures prises à l’endroit d’une communauté. J’invite la population au respect des autorités coutumières. Faisons la politique dans la tolérance, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, a besoin de la paix et de la cohésion nationale”, a-t-il martelé.

Dans la nouvelle décision portant la prise des mesures, le chef de groupement de Kombo exhorte la communauté kasaienne au respect du pouvoir coutumier, en insistant sur les conséquences de toutes ces mesures envers les récalcitrants.

Dépêché aussi sur place, le général FARDC EDDY YRUNG KAPEND insiste sur le renforcement de sécurité, tout en condamnant les mesures prises par le chef de groupement Kombo, promet de mettre la main sur toute personne qui marchera à l’encontre des lois de la République.

Joseph MALABA/CONGOPROFOND.NET 


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