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RDC/ BCC: un taux de croissance estimé à 5,9% pour 2019

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La Banque Centrale du Congo a relevé son taux de croissance économique de 5,1% à 5,9% en 2019.
Pour ce, elle a décidé d’assouplir les dispositifs de sa politique monétaire en ramenant le taux directeur de 14 à 9%.
C’est l’essentiel de la 3ème session ordinaire de l’année du Comité de politique monétaire présidée, le mardi 30 avril, par Déogratias Mutombo Mwana Nyembo, directeur de la banque centrale du Congo.

L’autorité monétaire a rappelé qu’à la même période en avril 2018, « nous avions opéré cet assouplissement de 20% à 14% ». Selon ses explications, lorsqu’on considère aujourd’hui le taux d’inflation en glissement annuel chiffré à 4,8% par rapport au taux directeur de 14%, il se dégage une marge de positivité de 9,2%. À l’époque, poursuit-il, c’était presque la même marge.

À l’en croire, cette baisse de taux directeur est un assouplissement qui s’opère en fonction de l’inflation anticipée à fin décembre 2019. Si les choses restent égales, nous serons à 6,66% de taux d’inflation. Mais notre objectif d’inflation est de 7%, fait-il remarquer.

Une autre raison de cette baisse est le soutien des activités de crédit dans le système financier congolais.

Abordant la hausse du taux de croissance économique, le gouverneur de la BCC indique que sur base des réalisations de la production à fin décembre 2018, la commission des études statistiques et des comptes nationaux (CESCN) table sur une croissance économique de 5,9% en 2019, soit une progression de 0,1 point et 2,2 points de pourcentage par rapport aux réalisations de 2018 et 2017.

Deogratias Mutombo précise que cette progression s’explique par le dynamisme de l’activité économique dans le secteur primaire, sous l’impulsion, notamment, des industries extractives ». Tandis que le même taux de croissance économique était fixé à 5,1% à fin février 2019 par l’Institut d’émission, mais sur base des réalisations de production de fin septembre 2018.

Par ailleurs, le numéro 1 de la BCC annonce l’arrivée, du 22 mai au 4 juin, des experts du Fonds monétaire international pour notamment des consultations au niveau de Kinshasa et de Lubumbashi.

TMB/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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