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RDC : Albert Yuma au centre d’un autre scandale financier (Tribune de JC Katende, activiste des droits humains)
La République Démocratique du Congo est pillée sans pitié par ses propres fils et filles qui ont bénéficié de l’impunité sous le régime du Président Joseph KABILA et qui veulent que les choses continuent sous Président Félix TSHISEKEDI. C’est le cas de Monsieur Albert YUMA MULIMBI.
Le Protocole cadre de cession des actifs liés à l’exploitation du terril de Lubumbashi N°1875/7209/SG/2019 signé en date du 20 décembre 2019 met Monsieur Albert YUMA dans un conflit d’intérêt sans précèdent. Ce type de protocole ne peut être signé qu’en République Démocratique du Congo.
Par ce protocole, la Gécamines représentée par Monsieur Albert YUMA, Président du Conseil d’administration vend à la Société Congolaise pour le Traitement du Terril de Lubumbashi( STL) représentée par le même Monsieur Albert YUMA MULIMBI, Président, ses machines et matériels, stocks et droits fonciers pour un montant global 89.737.811 USD.
Ce type de montage financier nous permet de nous questionner sur la légalité et la transparence de toutes les opérations financières dans lesquelles Monsieur Albert YUMA MULIMBI est impliqué au nom de la Gécamines.
Je demande à ce que le Président de la République, Monsieur Félix TSHISEKEDI et son gouvernement éclairent le peuple congolais sur cette opération :
1. Comment une même personne peut représenter le vendeur(Gécamines) et l’acheteur(STL) dans une opération aussi importante ? Elle est à la fois juge et partie.
2. Est-ce que les biens vendus par la Gécamines à la STL ont été évalués à leur juste valeur? ;
3. Qui sont les actionnaires de la STL pour bénéficier de tels avantages au détriment de l’Etat Congolais ?
4. A quoi la Gécamines a affecté cette somme importante encaissée ?
Je demande au Président Félix TSHISEKEDI de faire ouvrir une enquête sur ce scandale et de prendre la mesure provisoire de suspendre Monsieur Albert YUMA MULIMBI de ses fonctions au sein de la Gécamines.
La République ne peut plus fonctionner de cette façon.
Le peuple attend rapidement la suite à ce scandale. Sinon, je vais considérer qu’il y a de la complicité. C’est trop visible.
Je demande à toute personne qui recevra cette page de la partager avec toutes les hautes autorités de notre pays.
Kinshasa, le 15 avril 2020.
Me Jean Claude KATENDE,
Le Gardien.
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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan
Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.
Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”
Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif. » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.
De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande. » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.
Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.
Puis de poursuivre : » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».
“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.
Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET
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