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RD Congo/JMP : FFJ invite les médias à renoncer aux «fake news»

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Le monde entier célèbre le vendredi 03 mai 2019, la 26ème journée mondiale de la liberté de la presse. Placé sous le thème : « Les médias pour la démocratie : Journalisme et élections en temps de désinformation », cette journée est celle qui invite à une profonde réflexion sur le rôle escompté des médias dans un monde en perpétuelle mutation.

L’organisation de défense de la liberté de la presse et du droit à l’information de la République démocratique du Congo (RDC), Freedom for journalist (FFJ) saisit cette occasion pour appeler les médias à cesser de désinformer l’opinion au regard de son rôle d’instrument de la démocratie.

«Les médias ont le devoir de recueillir toutes les sources émanant de différents courants socio-politiques pour prétendre promouvoir la démocratie. Ne pas le faire équivaut à créer des clivages et à désunir les communautés», note la communication de l’organisation prononcée à l’occasion de cette journée. «Avec la naissance de nouveaux médias, le traitement responsable de l’information a cédé à la désinformation avec l’objectif de manipuler l’opinion sans en mesurer les conséquences », lit-on dans cette déclaration d’environ dix pages destinée aux médias.

« On ne peut prétendre accompagner la démocratie avec des médias manipulateurs de l’opinion », note l’organisation.

« Cependant, les dirigeants doivent donner aux médias une législation qui favorise un journalisme indépendant, nécessaire pour contribuer à cimenter la démocratie. La loi sur la liberté de la presse en RDC ne permet une telle éclosion », selon l’organisation.

«Face aux menaces, les journalistes s’autocensurent par peur des représailles, ce qui ne permet nullement au public d’avoir l’information ».

FFJ note que pendant les élections de 2018 en République démocratique du Congo (RDC), certains médias ont excellé dans la désinformation de l’opinion, attitude dictée par de puissance d’argent au mépris de toute déontologie du journaliste. « Cependant, d’autres ont pu garder la ligne de noblesse de la profession d’informer en contribuant ainsi à l’éclosion d’une société congolaise de la contradiction, indispensable dans une démocratie», selon cette importante organisation de défense de la liberté de la presse.

Selon le monitoring de l’organisation, pendant les élections générales dans le pays, environ 30% des médias ont excellé dans les « Fake news », ces fausses nouvelles qui, à tout moment, pouvaient faire pourrir le contexte congolais, déjà gagné par des rivalités socio-politiques.

FFJ avait révélé que beaucoup de médias n’allaient pas à la source des faits mais se complaisaient à inventer des faits qui, au finish, s’avéraient faux.

FFJ est, en outre, d’avis que le contexte sécuritaire et légal de la presse en RDC ne donne pas de garanties nécessaires à l’exercice d’une presse indépendante. Le journaliste a peur de dire la vérité pour ne pas être pris à partie par des bourreaux et être jeté en prison pour « diffamation », une infraction qui a tout l’air d’un caillou dans ses chaussures.

« Dans ce contexte, le journaliste est dépouillé d’une réelle responsabilité et indépendance d’exercice de son métier. Il ne saura aucunement aider à cimenter la démocratie et à accompagner tout processus électoral », conclut FFJ.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

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Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.

Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.

La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.

Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.

Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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