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Rapport 2022 sur les PMA : La CNUCED plaide pour une transition vers une économie sobre en carbone
C’est en prévision de la COP 27, Conférence des Nations Unies pour le climat qui se tient actuellement à Sharm el Sheikh que la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), a procédé le 3 novembre dernier à la publication du rapport 2022 sur les pays moins avancés. Il ressort donc de ce rapport que les pays les moins avancés représentent donc un test décisif sur lequel l’on pourra juger de l’efficacité des efforts entreprises afin d’assurer une transition vers une économie sobre en carbone en prenant en compte les différents besoins de développement et des obligations des pays dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.
De ce rapport de la CNUCED, au moins 46 PMA avec 1,1 milliard de personnes ont pu ainsi contribués aux émissions de CO2.et contrairement à 2019, cela représente moins de 4%du total des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Tandis qu’au cours de 50 dernières années,69% des décès au niveau mondial ont été causées par des catastrophes causées par le climat dans les PMA. La CNUCED a jugé utile, à travers ce rapport, de définir les actions en vue de soutenir les PMA dans la transition mondiale vers une économie sobre en carbone. Aussi, il y a une nécessité de mettre en exergue des politiques industrielles vertes qui doivent prendre en compte l’entrepreneuriat local, à mieux accroitre les compétences par rapport à la science, la technologie et l’innovation pour renforcer les capacités productives, la recherche et le développement à mettre en place des infrastructures de soutien.
En outre, la CNUCED a recommandé aussi aux PMA d’utiliser des politiques de marchés publics en vue d’accélérer la transformation structurelle verte et inculquer un changement positif auprès des acteurs économiques et des consommateurs en réorganisant la fiscalité, le redoublement d’efforts en termes des flux financiers illicites et surtout réaménager le rôle des banques publiques de développement et des banques centrales.
Par ailleurs, la CNUCED a recommandé aux partenaires de développement d’accorder un traitement spécial et différencié aux PMA à travers un financement ciblé, souple et à long terme en prenant en compte les engagements par rapport à la finance climatique. A cela, il faut ajouter des mesures urgentes pour améliorer le transfert de technologies vers les PMA en renforçant les capacités institutionnelles par l’assistance technique.
La CNUCED a encouragé la communauté internationale à prendre en compte les intérêts des PMA et à éviter les mesures politiques qui limitent une marge de manœuvre et augmentent la probabilité de voir apparaitre des refuges des pollueurs parmi eux. Elle a estimé urgente de lancer cet appel à relancer le soutien international et le financement du climat faute d’accord international sur le financement des coûts liés aux pertes et dommages causés par des évènements liés aux changements climatiques.Ce rapport souligne aussi, le fait que les PMA restent exposés aux risques et aggravés par l’incapacité des pays développés à atteindre l’objectif annuel de 100 milliards de US de financement climatique promis depuis 2020 pour aider les nations en développement à s’adapter face à la crise climatique.
Ce rapport révèle que l’adaptation au climat a reçu moins de soutien international que l’atténuation en termes de financement et de développement de transfert de technologies, de renforcements des capacités et d’assistance technique en carbone, etc.
Enfin, ce rapport a déploré la non-conformité avec des politiques des partenaires commerciaux qui pose de nouveaux défis aux PMA au niveau mondial, la nécessité de renforcer la résilience aux risques climatiques et de la vulnérabilité.
Melba Muzola/CONGOPROFOND.NET
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Top 50 Forum : 50 femmes juristes honorées et primées en RDC
Le magazine Top 50 RDC Forum a récompensé 50 femmes juristes, le vendredi 6 septembre dernier, dans la salle du Capitole de Rotana hôtel, en leur dotant des prix et certificats d’honneur.
Cette première édition a été marquée par le prix « Spécial women Lawyer » qui a été remis à Me Eulalie Kibaka, première femme juriste congolaise, Me Cherine Luzaïsu bâtonnière du Kongo-Central et Me Rose Tumba Kaja, première femme bâtonnière de la RDC et bâtonnière honoraire du Haut-Katanga.
Leurs expériences, expertises, courages, déterminations, bons témoignage résument la raison de leurs sélections pour cet événement.
« La femme n’est plus un problème, la femme est une pièce maîtresse des solutions sur les problèmes sociétaux que nous avons. Nous connaissons les problèmes qu’a notre pays. Le chef de l’Etat se plaint de la situation juridique de la RDC gangréne par la mafia (…). C’est à partir de là qu’on s’est dit pourquoi ne pas commencer par les femmes juristes ? Car la justice élève une nation… » s’est exprimé Elysé Zoé Bumba, l’organisateur.
Top 50 RDC a valorisé le talent de la femme congolaise dans le domaine juridique mais sa mission dans les jours à venir est de reconnaître d’autres talents ainsi que de valoriser les femmes et façonner de l’avenir en RDC.
Dorcas MwavitaMwavita/CONGOPROFOND.NET
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