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Protection de l’enfant et la famille:Le CEPEF, une réponse aux phénomènes sociaux

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Depuis les années 1990, ce pays fait face à une instabilité socio-politique, avec plusieurs conflits armés à répétition, qui a entrainé un marasme économique et social prolongé. Plus de la moitié des ménages congolais sont aujourd’hui incapables de satisfaire les 5 besoins de base suivants : soins de santé, alimentation, logement, éducation et emploi de qualité.

Dans ce contexte, les enfants représentent le groupe le plus vulnérable de la population. 1 sur

5 meurt avant l’âge de 5 ans et, malgré les mesures prises par le gouvernement, La protection sociale en général et celle de l’enfant en particulier, ressemble à un domaine délaissé.

Par ailleurs, la pauvreté de masse des familles congolaises a rendu plusieurs parents incapables de subvenir aux besoins de leurs enfants. Beaucoup d’entre ces derniers sont livrés à eux-mêmes, en rupture avec leurs familles

Pour parer à cette situation, plusieurs acteurs organisent leur prise en charge  dont  l’hébergement transitoire. En RDC, la garde d’enfants et de jeunes remonte à l’époque coloniale avec la création des Etablissements de Garde et d’Education de l’Etat (EGEE) en 1954, comme solution institutionnelle provisoire pour la protection, la réhabilitation, la rééducation et la réinsertion des enfants en conflit avec la loi. Le souci de ne pas trop marginaliser ces enfants amènera les responsables à s’ouvrir aux autres enfants en situation difficile qui n’étaient pas forcément en conflit avec la loi.

Avec l’évolution des pratiques  du travail social, la loi portant protection de l’enfant, les normes et standards de prise en charge des enfants vulnérables éditées par le Ministère des Affaires sociales servent des textes de référence dans ce domaine.  

. Mais les infrastructures ne permettaient que d’accueillir un petit nombre d’enfants en situation difficile. Un grand groupe restait non atteint par le travail social.  C’est pour atteindre ce grand groupe que le travail extra muros va s’imposer comme moyen efficace. On mettra sur pied au depart  le service « 8-15 », pour s’adresser aux enfants âgés de 8 à 15 ans, dans les quartiers défavorisés puis l’approche « travail social de rue ».  

Ce service organisera les loisirs pour ces enfants dans le but de les occuper d’une façon saine, et d’orienter vers les centres de formation professionnelle ceux qui le désirent.

 Le travail social de rue  est une intervention en faveur des populations vulnérables ou en grandes difficultés vivant ou présentant une diversité des problématiques telles que les enfants et jeunes travailleurs, les enfants  de la rue, les enfants dits « sorciers », les personnes toxicomanes, les filles prostituées ou sexuellement exploitées, les enfants et jeunes en conflit avec la loi ou privés de liberté, les personnes vivant avec le VIH/Sida, les personnes victimes des violences physiques, les personnes traumatisées etc.

Le Dr TONDUANGU , membre actif du CEPEF,président des anciens de la faculté de Médecine/UNIKIN, médecin expert en réanimation au centre hospitalier Sens, en France  

Dans ce cadre évolue  le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et la famille, en sigle

CEPEF, une organisation non gouvernementale initiée par les Chercheurs universitaires, les  Experts en travail social qui œuvrent   la promotion des droits et  la protection  de l’enfant et de la famille,  la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes de la rue. La grande particularité du CEPEF réside dans la qualité de ses membres. La plupart se distingue non seulement  dans l’animation de la formation dans les universités nationales et étrangères   mais aussi  dans leur expertise dans la gestion des entreprises sociales.

Le CEPEF  s’est assigné trois   missions notamment

veiller à la protection, la promotion des droits de l’enfant et de la famille, à la réinsertion sociale des enfants et jeunes de la rue du milieu ouvert ou des institutions d’hébergement de  transit en République Démocratique du Congo;
Renforcer les compétences acteurs sociaux  et les capacités des institutions de prise en charge de l’enfant et de la famille à travers des formations en cours d’emploi et échanges d’expériences;  
Accompagner les acteurs sociaux dans leurs  interventions menées en  faveur des de l’enfant et de la famille enfants en rupture    à travers ses départements.
Le CEPEF  a pour but d’identifier les pratiques porteuses grâce aux échanges d’expériences professionnelles des travailleurs sociaux, analyser les dispositifs et les pratiques réelles  , les capitaliser et les vulgariser pour une adaptation dans des situations contextuelles

Le CEPEF a opté pour le développement d’un partenariat actif et positif au plan local, national  et international. Le  CEPEF envisage de persuader les travailleurs sociaux, formateurs, praticiens et autres chercheurs  qu’il est possible de capitaliser des lectures sociales , de les partager,  à l’oral ,à l’écrit et en  actes en  adoptant un minimum de règles de conduite. Le  CEPEF   est à l’écoute  des enfants, des jeunes, des familles, des  acteurs sociaux et le pouvoir public   pour réajuster ses    actions et stratégies d’accompagnement.  Cette identification des besoins oriente et facilite la circonscription des axes de renforcement  des  capacités, des compétences et des activités des organisations en faveur de l’enfant et de la famille.

Zagor MUKOKO


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Education

Kasaï/Recrutement basé sur le mérite: Le PERSE organise une séance de sensibilisation avec les agents et cadres de l’EDU-NC Kasaï 1 à Tshikapa

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Le projet d’équité et renforcement du système éducatif (PERSE) a organisé, ce mardi 03 décembre à Tshikapa chef-lieu de la province du Kasaï, une séance de sensibilisation en faveur des agents et cadres de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté EDU-NC Kasaï 1. La cérémonie ouverte par Daniel Ngalamulume, conseiller du Gouverneur en matières éducationnelles, a eu lieu dans la salle des réunions de l’hôtel la Rose et vise notamment trois principaux résultats majeurs, a dit le spécialiste Perse au Kasaï Adolphe Kalala Tshilobo.

« S’inscrivant dans le cadre du document de la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation 2016-2025, le projet d’équité et de renforcement du système éducatif (PERSE), est porteur de sept domaines de réformes dont celui pour lequel, l’activité de ce jour nous réunit est ainsi libellé, élaborer et mettre en œuvre, un système de recrutement fondé sur le mérite pour les nouveaux enseignants et directeurs d’écoles primaires. Après la phase pilote de cette activité, qui a touché trois provinces dans l’espace Perse à savoir Kongo-Central, Kasaï-Central et Kinshasa, nous sommes à ce jour dans la phase de généralisation qui touche les septs provinces restantes donc celles du Kasaï à travers la province administrative du Kasaï, l’activité se tiendra sur les deux provinces éducationnelles avec leurs 30 sous-divisions provinciales. Les trois résultats poursuivis à l’issue de cette activité sont 1) Au moins 420 utilisateurs provinciaux et sous-provinciaux (dans les provinces éducationnelles Kasaï 1 et 2), sont sensibilisés sur le nouveau système de recrutement basé sur le mérite en l’espace d’une journée cette activité en marque le début. 2) Au moins 224 utilisateurs provinciaux et sous-provinciaux (dans les deux provinces éducationnelles Kasaï 1 et 2), sont formés à l’utilisation du nouveau système de recrutement basé sur le mérite durant les trois jours et enfin, la province du Kasaï organisera la campagne de recrutement suivant la nouvelle donne qui est la procédure sur le recrutement basé sur le mérite. … L’indicateur objectivement vérifiable que nous tirons de l’objectif de développement du projet ainsi libellé, pourcentage d’enseignants du primaire publique nouvellement recrutés sur la base d’un recrutement fondé sur le mérite constituera le pied d’Achille, dans l’évaluation qui permettra à ce que le gouvernement congolais à travers le trésor public, puisse encaisser jusqu’à 60 millions de dollars qui est un appui budgétaire de la banque mondiale qui est le bailleur de fonds de ce projet « , a dit Adolphe Kalala.

Pour sa part, le représentant du directeur provincial de l’EDU-NC Kasaï 1 à ces assises, Elie Komba Kamamba, la province est honorée avec la succession des projets avantageux.

Ce mercredi, débute la formation de 28 personnes autres toujours organisée par Perse.

Faustin Nkumbi/CONGOPROFOND.NET


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