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Projet « PIFORES » : L’ANSER et l’ACE s’allient à l’UC-PIF pour verdir la RDC

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L’Unité de Coordination du Programme d’Investissement pour la Forêt (UC-PIF) a franchi une étape décisive dans la mise en œuvre du Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes (PIFORES), avec la signature de protocoles d’accords, ce jeudi 17 avril 2025, à Kinshasa. Deux agences étatiques ont formellement rejoint le projet : l’Agence Nationale de l’Électrification et des Services Énergétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER) et l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE).

La cérémonie, tenue dans la salle des réunions du Secrétariat Général à l’Environnement et Développement durable, a été présidée par le Secrétaire Général, Benjamin Toirambe, en présence de plusieurs cadres et agents des structures concernées.

Dans son mot d’ouverture, Benjamin Toirambe a salué cette double signature qui « répond à l’aspiration du Gouvernement de voir les institutions publiques accompagner les projets structurants, conformément aux recommandations du Document d’évaluation du Projet et des Arrangements institutionnels. »

Côté participants, on notait la présence de Clément Vangu Lutete (Coordonnateur national de l’UC-PIF), de Cyprien Musimar Ndele (DG de l’ANSER) et de Jean-Claude Emene Elenga (DGA de l’ACE). Après l’apposition des paraphes, signatures et cachets, les signataires ont procédé à l’échange solennel des documents.

Deux protocoles, deux missions clés

Le protocole UC-PIF/ANSER encadre la mise en œuvre de la sous-composante 3.2 du PIFORES, dédiée à l’appui à la transition vers des solutions de cuisson plus propres et économes en énergie. Dotée d’un budget de 4 millions USD, cette action vise à créer un environnement favorable à l’adoption des solutions de cuisson propre via assistance technique, renforcement des capacités et soutien à la mise en œuvre.

En complément, un financement basé sur les résultats, d’un montant de 16 millions USD, est prévu pour stimuler le marché des foyers améliorés : subventions aux acteurs, sensibilisation des consommateurs et mobilisation des financements privés sont au cœur du mécanisme.

Le second protocole, signé avec l’ACE, concerne la sous-composante 1.3 du programme, qui prévoit un appui au renforcement des capacités pour une meilleure gestion des risques environnementaux et sociaux. Ce soutien couvrira l’élaboration d’un plan de renforcement basé sur une évaluation institutionnelle et réglementaire, ainsi que la validation des études environnementales nécessaires à la délivrance du Certificat Environnemental.

Restaurer les savanes dégradées

Devant la presse, Benjamin Toirambe a rappelé l’urgence d’agir :

« PIFORES est un programme du ministère visant à restaurer les savanes. Autour de nos grandes villes, il ne reste plus de forêts, seulement des terres dégradées. L’ANSER apportera des solutions de cuisson propres pour réduire l’usage du bois, tandis que l’ACE garantira le respect des normes environnementales. »

La cérémonie s’est clôturée dans une atmosphère conviviale, avec un cocktail réunissant toutes les parties.

Pour mémoire, le programme PIFORES est financé par le Groupe de la Banque mondiale à hauteur de 300 millions USD, dont 290 millions de l’Association Internationale de Développement (IDA) et 10 millions du programme ESMAP pour la cuisson propre. Son objectif : améliorer la gestion des paysages forestiers et renforcer les moyens de subsistance des communautés dans les zones ciblées.

Jules KISEMA KINKATU / CONGOPROFOND.NET

 

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Lubumbashi : D’anciens Kulunas fabriquent 2.100 bancs pour les écoles de Katuba et du camp Vangu

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Un geste hautement symbolique pour l’avenir de la jeunesse du Haut-Katanga. Le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik a procédé ce jeudi à la remise officielle de 2.100 bancs-pupitres destinés à deux écoles emblématiques de la ville : l’Athénée de Katuba (1.700 bancs) et le complexe scolaire du camp Vangu (400 bancs), réservé aux enfants des militaires.

Particularité de cette action : ces bancs ont été entièrement fabriqués par d’anciens Kulunas, jeunes autrefois livrés à la délinquance urbaine, aujourd’hui réinsérés grâce au programme du Service National de Kabulameshi.
Formés à la menuiserie, à la discipline et au travail, ces jeunes deviennent les acteurs d’un changement concret, contribuant directement à l’amélioration des conditions d’apprentissage de milliers d’élèves.

« Ce que nous voyons ici est le fruit d’une vision présidentielle claire : offrir une éducation de qualité à tous les enfants du Congo et donner une seconde chance à notre jeunesse », a salué le lieutenant-général Kasongo Kabwik lors de la cérémonie.

Cette initiative s’inscrit dans la continuité du programme de gratuité de l’enseignement impulsé par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Commandant suprême des FARDC. Par cette action, l’État renforce son rôle de protecteur et d’éducateur, jusqu’au cœur même des écoles militaires.

« Nos enfants méritent des conditions d’étude dignes. Le développement n’est pas un luxe, c’est un droit et ce droit commence toujours sur un banc d’école », a rappelé un cadre du Service national.

À travers ces bancs sortis des ateliers de Kabulameshi, c’est toute une philosophie de réinsertion et de reconstruction nationale qui prend forme : celle d’un État qui ne renonce ni à sa jeunesse ni à son avenir.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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