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Présidentielle 2023 : tirage au sort pour le programme d’enregistrement des émissions à la RTNC avec les candidats président

Le CSAC a procédé comme prévu au tirage au sort pour le programme d’enregistrement des émissions à la RTNC avec les candidats président de la République.
Mercredi 15 novembre
1. 10h: Rex Kazadi
2. 13h: Seth Kikuni
3. 16h: Justin Mudekereza
Jeudi 16 novembre
1. 10h: Adolphe Muzito
2. 13h: Enoch Ngila
3. 16h: Delly Sesanga
Vendredi 17 novembre
1. 10h: JC Baende
2. 13h: Radjabu
3. 16h: Anzuluni
Samedi 18 novembre
1. 10h: Joëlle Bile
2. 13h: Martin Fayulu
3. 16h: Nkema Liloo
Dimanche 19 novembre
1. 10h: Majondo
2. 13h: Franck Diongo
3. 16h: Félix Tshisekedi
Mercredi 22 novembre
1. 10h: Marie-Josée Ifotu
2. 13h: Constat Mutamba
3. 16h: Noël Tshiani
Jeudi 23 novembre
1. 10h: Buse Falay
2. 13h: Madjabu
3. 16h: Dr Ngalasi
Vendredi 24 novembre
1. 10h: Théodore Ngoy
2. 13h: Moïse Katumbi
3. 16h: Tony Bolamba
Samedi 25 novembre
1. 10h: Matata Ponyo
2. 13h: Denis Mukwege
Ils seront interviewés par douze journalistes, à savoir, Christian Lusakweno, Willian Kalengay, Francoise Buela, Oscar Mbal, Rachel Kitsita, Achille Kadima, Thierry Kambundi, Jacques Muluba, Amina Bayombo, Albert Kambale, Benjamin Yogolelo et Patrick Mulunda Banza.
Chaque candidat aura une heure 30 minutes pour expliquer sa vision de gouvernance du pays autour de 7 thématiques suivantes :
1. Politique nationale, administration territoriale et réformes institutionnelles;
2. Justice et Droits humains;
3. Sécurité nationale, cohabitation et intercommunautaire et stabilité sociale;
4. Stratégies économiques, développement industriel, scientifique et technologique;
5. Défis environnementaux et développement durable;
6. Diplomatie et rayonnement international de la RDC;
7. Promotion de la femme et de la jeunesse.
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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.
« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.
Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.
Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.
Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.
“Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.
Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.
Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.
En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.
“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.
Dorcas Mwavita