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PIDA 2 : une stratégie continentale de mobilisation de fonds au coeur de la réunion de Malabo
L’Afrique est l’un des continents qui ont le plus besoin d’accélérer le développement de ses infrastructures. Le déficit des infrastructures constitue l’un des obstacles majeurs au développement de l’Afrique. La résolution de cette épineuse question en discussion, du 24 au 26 septembre 2019, à Malabo (guinée équatoriale) lors du deuxième dialogue politique sur la facilitation de la mise en oeuvre du Programme pour le Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA), sous le thème: Engagement des Etats pour un développement accéléré des infrastructures régionales et continentales.
Cette réunion, au-delà des discours, devrait trouver les voies et moyens pour résorber la question des infrastructures en Afrique qui a toujours fait l’objet de préoccupations majeures notamment au sein des Etats membres de l’Union africaine.
En effet, l’eau, l’assainissement, les énergies, les technologies de linformation et de la communication et les transports sont des éléments moteurs au développement économique et social de notre continent.
L’objectif principal de ce dialogue politique est de fournir une plate-forme aux Etats membres de créer des synergies avec les différentes institutions de mise en oeuvre, les parties prenantes régionales et continentales. Plus spécifiquement, le deuxième dialogue vise à sensibiliser les parties prenantes sur l’état de mise oeuvre, sur le processus de développement de la nouvelle phase du PIDA PAP (2021-2030) afin d’avoir leurs contributions sur ce processus et plus particulièrement, comment adopter une stratégie continentale de mobilisation de fonds pour la préparation et la mise en oeuvre des projets.
En outre, il fournira une plateforme pour proposer une stratégie continentale sur les partenariats de développement des infrastructures avec des organisations et les pays non Africains.
La réunion de Malabo permettra aux participants, d’une part, de faire des propositions concrètes et des actions qui peuvent aider à mettre un accent particulier sur le sous-secteur de transport maritime et le désenclavement des zones rurales dans les priorités continentales pour la prochaine décennie.
Et d’autre part, de mettre à jour l’état de mise en oeuvre des projets du PIDA ; d’institutionnaliser une stratégie de financement des projets PIDA notamment définir les modalités de contribution des Etats membres au fond spécial du NEPAD-IPPF et au mécanisme de livraison de service du PIDA (PIDA SDM), et d’établir des équipes de coordination de PIDA (comme mandaté par le CTS) au niveau des CER et au niveau des États membres pour soutenir la mise en uvre des projets du PIDA à travers les sous-secteurs du PIDA y compris dans les phases de préparation de projets. Ceci met un accent particulier sur le processus de développement du PIDA PAP2.
Aussi, cette rencontre de Malabo servira à la demande du CTS-TTIIET de convoquer des hauts fonctionnaires et des experts de tous les États membres et des principales parties prenantes pour examiner et valider le projet de l’instrument du mécanisme de règlement des différends de la décision de Yamoussoukro et du marché unique du transport aérien en Afrique.
Au sortir de ce deuxième dialogue, un certain nombre des résultats sont attendus , entre autres : la Constitution des équipes nationales de coordination du PIDA ; la définition d’une feuille de route pour la mise en oeuvre des projets du PIDA au national ; la définition des modalités de contributions financières des Etats membres au fond spécial du NEPAD IPPF et du mécanisme de livraison de service du PIDA (PIDA SDM) ; la mise à jour des fiches projets du PIDA par les Etats membres ; la promotion de la charte africaine des transports maritimes révisée 2010 ; la valorisation du secteur maritime dans la mise en oeuvre du PIDA PAP 2 ; la validation de la stratégie de désenclavement des zones rurales et reculées ainsi que la recommandation préliminaire des critères de sélection de projets pour PIDA PAP 2 et l’approche de corridors, pour ne citer que ceux-là.
A noter que, de toute évidence, la transformation physique et économique de notre continent ne peut se faire sans un réseau d’infrastructures fiable et de qualité.
Comme l’indique l’Agenda 2063, la mise en place des infrastructures résilientes est un prérequis, pour le développement durable de nos économies. Plusieurs rapports de la Banque Mondiale (2006 ; 2014), de la Banque africaine de Développement (2018), ou encore de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (2015) reconnaissent collectivement l’importance de financer les infrastructures sur le continent.
Par ailleurs, et selon les données recueillies auprès de la Banque Mondiale (2018), les besoins en infrastructures sont estimés à 93 milliards de dollars par an pour le continent africain. Un montant considérable puisquil représente entre 10 et 12 % du PIB des pays à revenu intermédiaire et entre 25 et 36 % pour les pays à faible revenus.
En ce qui concerne le Global Infrastructure Outlook (initiative portée par le G20), celui-ci table sur des besoins de financement en infrastructure de 174 milliards de dollars par an pour lensemble du continent. Le Consortium des Infrastructure pour lAfrique (2010), tablait dans son évaluation sur les mêmes besoins, à hauteur de 93 milliards de dollars par an pour le continent africain.
Wilfrid Lawilla D./CONGOPROFOND.NET
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Campagne de civisme patriotique : Les élèves d’ASCITECH appelés à la conscience citoyenne
La sous-division Ngaliema 3 et la hiérarchie locale de l’éducation nationale ont organisé, le mercredi dernier, une campagne de civisme patriotique à l’Académie des Sciences et Technologies (ASCITECH). L’événement, placé sous le signe du patriotisme et du civisme conscient, a réuni élèves, enseignants et autorités éducatives autour d’un objectif commun : raviver la flamme patriotique dans le cœur des apprenants.
Un engagement fort pour la jeunesse
Dans un contexte où les valeurs citoyennes tendent parfois à s’éroder, cette initiative vise à renforcer le sentiment d’appartenance nationale chez les élèves. À travers une approche éducative et interactive, les organisateurs ont tenu à rappeler l’importance du civisme dans la construction d’une société harmonieuse et prospère.
Le directeur de la sous-division Ngaliema 3 a insisté sur la nécessité de sensibiliser la jeunesse aux responsabilités qui incombent à chaque citoyen. « Nous devons inculquer aux élèves l’amour de la patrie et le respect des institutions, car ils sont les piliers de la nation de demain », a-t-il déclaré.
Le serment du citoyen au cœur des échanges
Le moment clé de cette journée a été l’analyse approfondie du serment du citoyen. Ce texte, symbole d’engagement et de responsabilité, a été décortiqué phrase par phrase afin d’en extraire toute la portée et d’aider les élèves à en saisir le sens profond.
Les différents intervenants ont mis en lumière les principes fondamentaux du civisme : le respect des lois, la solidarité, la protection des biens publics et la participation active au développement du pays. « Être citoyen, ce n’est pas seulement bénéficier des droits, c’est aussi remplir ses devoirs avec conscience », a souligné un enseignant.
Un impact durable espéré
Les élèves présents ont vivement réagi aux discussions, posant des questions et partageant leurs propres réflexions sur le patriotisme. Certains ont exprimé leur désir d’appliquer ces principes au quotidien, notamment en respectant davantage les règles scolaires et en s’engageant dans des initiatives communautaires.
À la clôture de l’événement, les organisateurs ont appelé à une poursuite de ces sensibilisations dans toutes les écoles de la sous-division. « Ce n’est qu’un début, et nous comptons sur vous pour être des ambassadeurs du civisme dans vos établissements », a conclu un responsable de l’éducation nationale.
Avec cette campagne, la sous-division Ngaliema 3 et ASCITECH espèrent bâtir une jeunesse consciente, engagée et fière de son identité nationale. Une initiative qui, sans nul doute, marquera les esprits et contribuera à forger des citoyens responsables pour l’avenir du pays.
Patrick ONGWAL
Directeur secondaire et humanités/ASCITECH
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