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RDC : le BIT promet d’accompagner la ministre Ilunga Nkulu dans la formation des inspecteurs du travail

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La formation des Inspecteurs du Travail est une des priorités de la ministre d’Etat, ministre en charge du Travail et de la Prévoyance Sociale, Néné Ilunga Nkulu qui a évoqué cette question ce lundi 23 septembre 2019 avec une délégation du Bureau International du Travail (BIT), conduite par Maiga Aminatha, directrice de cette organisation internationale en RDC.

« Nous sommes venus féliciter madame la ministre d’Etat pour sa nomination à ce poste important qui fait l’objet de nombreux défis et lui assurer de la disponibilité du Bureau Internationale du Travail de l’accompagner dans cette aventure humaine », a déclaré la représentante pays de BIT au sortir de l’audience.

La délégation de cette structure spécialisée a promis de soutenir les efforts de la ministre d’Etat Néné Ilunga qui tient au recyclage des agents et cadres de son secteur.

« Madame la ministre a signalé le cas de la formation des inspecteurs du travail, c’est un processus qui a commencé il y a quelques années déjà et nous lui avons assuré que nous allons appuyer ses efforts dans ce sens », a ajouté Maiga Aminatha.

Les deux parties ont également convenu de l’organisation d’une retraite avec l’ensemble des collaborateurs de la nouvelle administration du ministère pour définir « les priorités d’intervention pour l’année 2020 ».

A cette occasion, il a été présenté à Néné Ilunga François Murangira, directeur de l’équipe d’appui technique pour le travail décent, basé à Yaoundé de passage en RDC.

Nommée à la tête d’un portefeuille hautement stratégique pour le pays, Néné Ilunga Nkulu a multiplié des initiatives et rencontres pour atteindre les assignations lui fixées par le Premier ministre en s’inscrivant dans la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi qui a placé « LE PEUPLE » au centre de son quinquennat.

Elsyno/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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