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PAM/RDC honoré par l’attribution du Prix Nobel de la Paix 2020
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) en République Démocratique du Congo (RDC) est très honoré par l’attribution, ce vendredi 9 octobre, du Prix Nobel de la paix par le Comité Nobel norvégien.
« Le personnel du PAM est très fier de la reconnaissance que le PAM a reçue aujourd’hui. Tous les collègues – jour après jour – contribuent à nous amener à ce stade. Mais, il s’agit surtout d’une réalisation collective. Nous partageons notre fierté avec tous ceux qui travaillent avec le PAM pour lutter contre la faim et améliorer les conditions de paix dans les zones de conflit : les agences des Nations Unies, les ONG et la société civile, les partenaires gouvernementaux et les gouvernements donateurs doivent tous être aussi fiers que nous parce que cette reconnaissance est également la leur », a déclaré Susana Rico, Représentante a.i. du PAM en RDC.
Le PAM compte fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle à 9 millions de congolais en 2020, après avoir atteint 6,9 millions de personnes en RDC en 2019. Le personnel du PAM qui met chaque jour sa vie en danger apporte nourriture et assistance à plus de 100 millions d’enfants, de femmes et d’hommes affamés dans le monde.
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies est la plus grande organisation humanitaire au monde qui vise à sauver des vies dans les situations d’urgence, construire la prospérité et soutenir un avenir durable pour les personnes se remettant de conflits, de catastrophes et de l’impact du changement climatique.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
Actualité
Briser les tabous autour de la santé sexuelle : un défi pour la presse à Lubumbashi
Plus d’une vingtaine de journalistes de Lubumbashi ont pris part, du mardi 4 au mercredi 5 novembre, à un atelier de formation axé sur les Droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR). Organisée à l’hôpital général Jason Sendwe par le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR), avec l’appui de l’organisation Marie Stopes International (MSI), cette session visait à renforcer les capacités des professionnels des médias dans la promotion d’une information juste et responsable sur les questions de santé sexuelle.
Pendant deux jours, les échanges ont porté sur les différentes formes de violences basées sur le genre (VBG), notamment la violence physique, psychologique, morale, le harcèlement et les agressions sexuelles. Des phénomènes encore fréquents dans les milieux professionnel, scolaire et communautaire, où les femmes demeurent particulièrement vulnérables.
Les discussions ont également mis en lumière la problématique des avortements clandestins, pratiqués dans des conditions précaires et souvent mortelles. Selon les organisateurs, informer correctement le public sur les méthodes d’avortement sûres et encadrées constitue une mesure essentielle pour réduire la mortalité maternelle. En ce sens, le Protocole de Maputo, ratifié par la RDC, autorise l’interruption volontaire de grossesse en cas de viol, d’agression sexuelle ou de danger pour la santé physique et mentale de la femme, à condition que son consentement éclairé soit respecté.
Les participants ont aussi été sensibilisés aux risques liés à certaines pratiques traditionnelles d’avortement, telles que la consommation de plantes ou le curetage artisanal, pouvant entraîner des complications graves, voire la stérilité ou la mort.
Autre thème central abordé : la masculinité positive, qui promeut l’implication des hommes dans la lutte pour l’égalité des sexes et le respect des droits des femmes. Les formateurs ont, en parallèle, dénoncé la masculinité dite « négative », source de domination et de discrimination.
Au terme de la formation, les journalistes ont été appelés à relayer, dans leurs productions médiatiques ( émissions, reportages ou articles ), les messages essentiels reçus. Une manière de contribuer, par la force de l’information, à bâtir une société plus équitable, où la santé sexuelle et reproductive devient un droit effectif pour toutes les femmes.
Patient Mubiayi MBY
