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 » On doit arrêter cette blague ! « , Corneille Nangaa soutient, à son tour, la levée de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu

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Corneille Nangaa Yobeluo, notable de l’ancienne province Orientale soutient la levée de l’état de siège instauré en Ituri et au Nord-Kivu depuis plus de 2 ans. Partant du récent massacre de 46 déplacés à Lala (Djugu), il estime que la population civile a été plus tuée pendant l’état de siège qu’avant ce régime spécial.

Pour cet ancien président de la CENI entre 2015 et 2021, voir des déplacés être massacrés est un signe de l’abandon de l’État. D’où, estime t-il, le gouvernement actuel « mérite de démissionner ! ».

Qualifiant d’une blague ce régime, Nangaa veut voir l’Etat prendre ses responsabilités notamment en renforçant les FARDC que de « dorloter les groupes armés », avec qui, selon lui, « on ne doit pas négocier ».

« C’est très grave ce qui se passe et inacceptable », déclare-t-il.

Ce énième souhait de voir l’état de siège être levé intervient pendant que les représentants des sociétés civiles, assemblées provinciales, cabinets des gouverneurs de l’Ituri et du Nord-Kivu, ont, à Kinshasa, débuté depuis lundi 19 mai 2023, les travaux préliminaires pour la requalification de l’état de siège.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Moïse Moni Della salue la main tendue de Félix Tshisekedi à Paul Kagame et appelle à un même esprit de réconciliation nationale

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La main tendue de Félix Tshisekedi à son homologue rwandais Paul Kagame, en marge du Forum Global Gateway à Bruxelles, continue de susciter des réactions contrastées. Parmi les voix les plus marquantes figure celle de Moïse Moni Della, ancien vice-ministre de la Presse et de l’Information, qui y voit un geste de grandeur politique et de realpolitik assumée.

Dans une déclaration rendue publique ce jeudi 9 octobre, le coordonnateur du Camp de la Nation (CANA) et président du parti des Conservateurs de la nature et des démocrates (C.O.N.A.D.E.) a salué « l’attitude conciliante et tolérante du président Tshisekedi envers Paul Kagame », y voyant une démarche courageuse, tournée vers la paix et la stabilité régionale.

« Tendre la main et négocier n’est pas une faiblesse ni une capitulation », a affirmé Moïse Moni Della, soulignant que cette ouverture relève plutôt « d’une haute stratégie politique, d’une vision d’homme d’État qui sait que le roseau plie mais ne rompt pas ».

Pour le vice-ministre honoraire, cette posture du chef de l’État devrait désormais s’appliquer à l’intérieur même du pays. Il appelle Félix Tshisekedi à manifester le même esprit d’apaisement et de dialogue envers « ses frères de l’opposition armée et non armée tels que Corneille Nangaa, Moïse Katumbi, Joseph Kabila ou encore les représentants des Églises catholique et protestante », tous engagés dans des démarches de réconciliation nationale.

« Aujourd’hui où le pays est menacé de “Yougoslavisation”, la cohésion nationale devient un impératif politique », avertit Moni Della. « Le Président, en tant que père de la Nation et magistrat suprême après Dieu sur cette terre du Congo, a raison de chercher la paix des braves. »

Une invitation à la realpolitik et à la réconciliation nationale

Dans une analyse aux accents philosophiques et historiques, Moïse Moni Della rappelle que « la politique n’a ni ennemis éternels, ni amis éternels », citant l’exemple de la réconciliation franco-allemande après des décennies de guerre. Il en appelle à une « sincérité mutuelle » entre les dirigeants de la région et à une politique d’équilibre, capable de préserver les intérêts vitaux de la République démocratique du Congo.

« Si la main tendue du Président Tshisekedi peut éviter la balkanisation du pays et favoriser son retour à la paix, alors c’est un prix que tout patriote devrait accepter de payer », a-t-il conclu, réaffirmant son soutien « au nom du Camp de la Patrie » à la démarche présidentielle.

Un appel à l’unité face aux défis de l’heure

Dans un contexte sécuritaire tendu à l’Est et politique crispé à l’intérieur, cette prise de position de Moïse Moni Della se veut un plaidoyer pour une realpolitik de la cohésion nationale. L’ancien membre du gouvernement plaide pour un dialogue inclusif, une “paix des braves” entre Congolais, et une diplomatie ouverte mais ferme, afin que la RDC retrouve sa vocation de puissance et de stabilité au cœur du continent africain.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

 

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