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Nord-Kivu : 35 civils de nouveau massacrés, l’armée parle d’une «guerre-business » !
Des éléments de la rébellion ADF ont de nouveau massacré des civils dans la province du Nord-Kivu à l’est de la RDC. La énième attaque qui fait 35 morts, bilan provisoire selon l’armée, a ciblé le village Mukondi près de Kalunguta, secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni.
Plusieurs autres civils ont été kidnappés lors de cette attaque. À cela s’ajoute des maisons incendiées.
Parlant d’un « coup dur », l’armée laisse entendre que ces rebelles ougandais cherchent à se « venger » contre l’arrestation de plus de 22 de leurs collaborateurs dans cette zone.
Antony Mualushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord, cite par ailleurs, la saisie de 5 boutiques appartement à un sujet ADF dans le Bashu, un magasin et des pharmacies dans la ville de Butembo. Cependant, il attribue cette énième tuerie aux « résidus » d’ADF après les frappes de l’armée.
Reconnaissant que « la vie humaine est sacrée », le porte-parole de l’armée décourage certains compatriotes qui ont « transformé la guerre de Beni en Business ».
“ Nous n’avons pas besoin que chaque jour nous perdions nos compatriotes toujours dans la même zone, au profit de certains de nos compatriotes qui ont transformé la guerre de Beni à Business ”, révèle Mualushayi.
Alors que l’armée poursuit l’ennemi pour éventuellement récupérer les otages, au nom du commandant des opérations Sokola 1, cet officier de l’armée, qui indique que la situation est relativement calme sur terrain, appelle la population à s’aligner dernière les forces armées pour complément « anéantir » ces résidus des rebelles Ougandais de l’ADF.
Malgré l’état de siège, la paix et la sécurité restent encore recherchées dans plusieurs coins de la province du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Verite Johnson/CONGOPROFOND.NET
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Marche pacifique des magistrats sans affectation (M24) dispersée par la police à Kinshasa
Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.
Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.
Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.
Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.
Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.
Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.
Elyane Mukuna/Congoprofond.net
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