Actualité
Naomie Lokondo : Quand la dignité d’une femme réhabilitée fait face au tribunal des Réseaux Sociaux
Depuis plusieurs jours, le nom de Naomie Lokondo circule sur les Réseaux Sociaux, accompagné de propos virulents et diffamatoires. Cible d’un véritable lynchage numérique, cette jeune femme, jadis confrontée à des erreurs de jeunesse pour lesquelles elle a déjà purgé sa peine, se retrouve injustement clouée au pilori par une opinion publique souvent prompte à juger sans preuve.
Face à cette vague d’acharnement, ses avocats, Me Bampile wa Bampile Fabien en tête, ont tenu à rétablir la vérité et à rappeler le respect du droit fondamental à la réinsertion et à la dignité humaine.

La justice a tranché, la peine a été purgée, le débat est clos
Les faits évoqués par certains internautes, précisent ses conseils, remontent à plusieurs années, à une époque où la jeune Naomie faisait encore ses premiers pas dans la vie adulte. Les tribunaux compétents se sont déjà prononcés, et la décision judiciaire a été intégralement exécutée. « Madame Lokondo a purgé sa peine. Elle a payé sa dette envers la société. À tous égards, elle est aujourd’hui une citoyenne réhabilitée, respectueuse des lois et engagée dans sa reconstruction personnelle », explique Me Bampile.
Dès lors, les nouvelles attaques médiatiques et les publications hostiles constituent non seulement une atteinte à son honneur, mais aussi une violation des principes constitutionnels de la République Démocratique du Congo. Les articles 16 et 17 de la Constitution garantissent en effet le caractère sacré de la personne humaine et interdisent tout traitement dégradant ou avilissant.
Droit à l’oubli et réinsertion : les valeurs d’un État de droit
Dans un pays qui se veut fondé sur la justice et la dignité, il est impératif de défendre le droit à l’oubli, principe universel de réhabilitation sociale. La peine a une fin, et la stigmatisation ne saurait être éternelle.
« On ne peut pas condamner une personne deux fois pour les mêmes faits. La justice a fait son œuvre. Aujourd’hui, c’est la société qui doit lui permettre de se relever, pas de la crucifier à nouveau », poursuit l’avocat de Naomie Lokondo.
Un avertissement ferme contre les dérives numériques
Le collectif d’avocats rappelle également que la diffamation et l’injure publique sont réprimées par le Code pénal congolais, notamment ses articles 74 et suivants. Les auteurs et relais de propos attentatoires à la réputation de Madame Lokondo s’exposent à des poursuites pénales et civiles.
Une mise en garde claire : toute nouvelle publication, image, ou propos portant atteinte à la réputation ou à la sécurité de leur cliente fera l’objet d’actions en justice sans autre préavis.
Appel à la responsabilité collective
Les défenseurs de Naomie Lokondo en appellent à la conscience citoyenne et à la responsabilité des médias. La liberté d’expression, rappellent-ils, ne peut se transformer en liberté de diffamer ou de harceler.
Dans une société démocratique, chaque individu a droit à une seconde chance.
Naomie Lokondo, désormais tournée vers l’avenir, en est l’exemple vivant, celui d’une femme qui assume son passé, se reconstruit avec courage, et refuse d’être éternellement définie par ses erreurs d’hier.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
Sports
Le Saint-Éloi Lupopo se qualifie pour la phase de groupes de la Ligue des champions africaine
Le Saint-Éloi Lupopo a validé sa qualification pour la phase de groupes de la Ligue des champions africaine ce samedi, après son match retour face aux Orlando Pirates en Afrique du Sud.
Après avoir remporté le match aller à Lubumbashi sur le score de 3-0, les Lumpas ont été contraints de défendre tout au long de la rencontre retour, encaissant trois buts.
La qualification s’est donc décidée aux tirs au but, où le club congolais a su s’imposer et décrocher sa place dans la phase de groupes.
Cette qualification représente une étape majeure pour le club et confirme sa compétitivité sur la scène continentale.
Désiré Rex Owamba
