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Modeste Mutinga : «Kabila est une épine dans le pied de Tshisekedi»

Acteur politique et homme des médias, sénateur honoraire et président du Parti des démocrates pour la bonne gouvernance (PDG), Modeste Mutinga n’est pas insensible à l’actualité qui défraie la chronique au pays.
Dans une interview publiée ce lundi 6 juillet dans le journal Le Potentiel, il fait sa lecture du discours du chef de l’État prononcé à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance.
Un discours «responsable» qui, dit-il, apporte «un éclairage sur sa vision républicaine de l’État de droit ayant pour socle les cours et tribunaux».
Le sénateur honoraire note, par ailleurs, que le chef de l’État a manqué de mettre le doigt, notamment, sur la Céni et le processus électoral. De même qu’il regrette la volonté du président Tshisekedi de «ne pas fouiner dans le passé du régime Kabila».
Mutinga se réjouit, cependant, que ses derniers ouvrages «aient eu un retentissement dans l’action de l’actuel président de la République, en particulier, le respect du rôle régulateur de la justice et des libertés fondamentales. Bref, la promotion de la bonne gouvernance».
Interrogé sur le rôle du président honoraire Joseph Kabila qui, aux yeux de tous les observateurs, semble être l’obstacle à l’exécution de la vision du président Tshisekedi, Modeste Mutinga n’est pas allé par le dos de la cuillère : » …Une année après le changement de son statut, l’ancien président laisse cruellement l’impression de construire, à travers sa majorité, un stratagème pour un retour non annoncé. Proche ou lointain. Dans cet objectif, l’action du Président en exercice est chaque fois négociable et l’impérium sublimement partagé. Le nouveau chef de l’Etat négocie toujours de manière équilibrée avant son prédécesseur et ce dernier agitant toujours sa majorité. Kabila est au regard de ces faits palpables, une épine dans le pied de Tshisekedi. Si on n’y prend garde, la gangrène va s’installer et le pire est à craindre… », a-t-il conclu.
Ben-Clet et Pitshou Mulumba/ Le Potentiel
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Réhabilitation du Comité de gestion du stade des Martys : Bras de fer enclenché entre le Conseil d’Etat et Kabulo Mwana Kabulo !

A son arrivée à la tête du ministère des Sports, François-Claude Kabulo Mwana Kabulo avait pris un arrêté, en violatioon des dispositions de la constitution, suspendant illégalement le comité de gestion du stade des Martyrs dirigé par Me Papy Kibenze. Dans sa lettre renduepublique en avril 2023, il lui reprochait « la non-observance des instructions liées à la protection du stade. »
A son tour, Me Kibenze, s’estimant victime d’une decision inique et injustifiée, avait saisi le Conseil d’Etat pour que justice soit faite. Après un examen minutieux de ce dossier administratif, le Conseil d’Etat avait rendu un jugement sous ROR 612 suspendant l’arrêté du ministre et réhabilitant Me Papy kibenze comme administrateur gestionnaire du stade.
En lieu et place de respecter une decision de justice rendue au nom du Chef de l’État, le ministre des Sports à plutôt choisi de la fouler aux pieds en empêchant le comité réhabilité d’accéder aux installations du stade des Martyrs. L’opinion était scandalisée de constater un impressionnant dispositif sécuritaire composé des policiers, des militaires de la Garde Républicaine et des agents de sécurité « Delta » pour empêcher un individu de rejoindre son poste de travail sur décision judiciaire.
Face à ce qui apparaît comme un sabotage de la justice, les observateurs s’interrogent sur l’issue de ce bras de fer enclenché par Kabulo Mwana Kabulo contre le Conseil d’Etat. « Un homme politique sensé respecter et faire respecter les lois de la République peut-il vraiment empêcher une décision de justice qui est exécutée au nom du chef de l’Etat ? », s’interrogent-ils. Dossier à suivre.
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