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Menace de découpage du Katanga de la RDC : Thomas Luhaka se dresse contre Christian Mwando et s’engage à faire échouer ce «projet funeste»

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Des propos sécessionnistes appelant à la balkanisation du pays si jamais la proposition de la loi sur la congolité appelée « Loi Tshiani » passait, c’est le moins que l’on puisse dire de la déclaration de l’ex ministre du Plan, Christian Mwando, lors de son meeting à Kalemie dans la province du Tanganyika. Une déclaration qui fait couler beaucoup d’encre et salive quand on sait que les démons de la balkanisation de la RDC lorgnent depuis des lustres et n’attendent qu’un moment propice pour agir.

Si dans sa famille politique, tout comme lui-même Mwando, on parle de la mauvaise interprétation de ses propos, il en est moins que cette déclaration a touché plusieurs sensibilités et personnalités qui tiennent à l’unité exclusive de la RDC. Parmi ces élites, l’ex ministre de l’ESU et des ITPR, Thomas Luhaka Losendjola, s’est invité ouvertement dans le débat.

En effet, sur sa page facebook officielle, l’homme qui dit “connaitre mieux le Congo” n’a pas hésité de s’en prendre ouvertement à Christian Mwando.

« A travers les médias, j’ai pris connaissance des propos que vous auriez tenus lors de votre dernier meeting à Kalemie. En substance, pour une large opinion, vous menacez la République de découper l’ancienne province du Katanga, si la proposition de loi Tshiani est adoptée. Par la présente, je voudrais d’abord vous demander de confirmer ou d’infirmer cette déclaration », a-t-il introduit d’entrée de jeu.

Et de poursuivre : « Ensuite, je tenais à vous dire que, personnellement, je suis opposé à cette proposition de loi “de père et de mère” pour des raisons que j’ai évoquées dans mes deux dernières tribunes. Mais je trouve irresponsable, inacceptable et choquant de votre part de menacer la République, de balkaniser le pays, en recourant à la sécession du Katanga, si cette proposition est adoptée. Notre Constitution et les Lois de la République mettent à votre disposition une palette d’initiatives et d’actions politiques que vous pouvez mettre en œuvre pour faire échec à ce projet (manifestations, villes mortes, pétitions… ). Vous avez juste l’embarras du choix ».

Tout en administrant une leçon d’histoire à Christian Mwando, l’élu de Lukunga se dit prêt à mettre tous les moyens enjeux pour faire échec à ce projet funeste.

« Enfin, en mémoire de tous ces congolais qui se sont battus et sont morts entre 1960 et 1963 (dont un grand nombre des katangais) pour combattre la sécession katangaise et tenant compte de l’attachement de notre peuple à un Congo indivisible, nous vous informons que nous, les patriotes, nationalistes et républicains congolais de tous bords, nous utiliserons, au cas où vous mettrez votre menace en exécution, tous les moyens possibles et disponibles pour faire échec à ce projet funeste de balkanisation de la RDC. Je me permets de vous écrire pour deux raisons. Premièrement, par respect pour la fonction de député national, élu du peuple, que vous exercez actuellement. Deuxièmement, en considération de la mémoire de votre défunt père, Charles Mwando Nsimba, ce grand homme politique (ancien député national, gouverneur de province, ministre de l’intérieur, ministre de la Défense…), avec qui j’ai eu le privilège de travailler lorsque j’étais président de l’assemblée nationale. J’espère sincèrement pour vous qu’il ne s’est pas retourné dans sa tombe en entendant vos propos », a-t-il conclu.

Il faut signaler que Thomas Luhaka a dans son passé combattu aux côtés de Jean-Pierre Bemba au sein du mouvement rebelle MLC qui par après s’est transformé en parti politique.

Molende Muteba/CONGOPROFOND.NET


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Genève : Franck Djongo sème la pagaille et s’oppose à l’intégration de la RDC au conseil des Nations-Unies

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Ce fût une prise de position scandaleuse de Franck Djongo, dans une réunion d’une commission des Nations-Unies à Genève, en Suisse. Cet opposant congolais a exigé que son pays ne fasse pas partie du Conseil des Nations-Unies à cause du non-respect des droits humains, qu’il attribue au régime Tshisekedi.

Il épiloguait, ne voulant entendre personne, des bruits prêt à perturber les assises. Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux démontre Franck Djongo lever le ton, sans que la parole ne lui soit accordée, s’en prenant ainsi farouchement au régime de Kinshasa.

Un gouvernement des génocidaires ! Ils ont tué 2000 personnes à la prison centrale de Makala ! Hier, ils ont arrêté un journaliste, est-ce qu’ils respectent les droits de l’homme ? Le Congo ne peut pas être membre des Nations-Unies aux droits de l’homme“, dit-il.

Dans cette même vidéo, on peut également voir l’opposant Jean-Claude Vuemba, appuyer la position de son compatriote.

On se rappellera que Franck Djongo vit depuis juin dernier en exil à Bruxelles. La Belgique avait reconnu son statut de réfugié politique sur sa demande, accusant le chef de l’Agence des renseignements militaires de lui en vouloir.

Son avocat, Maître Deswaef avait déclaré que son client avait déposé une plainte en Belgique pour torture à l’encontre du chef des renseignements militaires congolais, le général Christian Ndaywel. Pour l’avocat de Franck Diongo, une telle procédure judiciaire est possible puisque selon lui le général Ndaywel a acquis récemment la nationalité belge.

Willy Theway Kambulu/ CONGOPROFOND.NET


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