Actualité
Manifestation contre les forces de l’EAC : Des policiers en alerte, ce mercredi, dans plusieurs coins chauds de Goma
Les éléments de la police nationale congolaise (PNC) sont visibles depuis tôt le matin de ce mercredi 18 janvier dans plusieurs coins de la ville de Goma et dans une partie du territoire de Nyiragongo.
D’après des sources proches de la PNC, ces éléments de l’ordre ont été déployés dans ces coins pour contrecarrer toute manifestation des mouvements citoyens prévue ce même mercredi. Ceux-ci s’opposent à la présence sur le sol congolais des éléments militaires de la force régionale de l’East African community (EAC) déployés dans la province du Nord-Kivu pour traquer les rebelles du M23 et d’autres forces armées négatives.
Depuis ce matin, certaines écoles ferment encore leurs portes. La même situation est visible chez les commerçants. Certains d’entre eux disent suivre l’évolution de la situation avant de vaquer normalement à leurs activités.
Rappelons que dans un communiqué publié la veille, le maire policier de la ville de Goma, le commissaire supérieur Kabeya Makosa, a interdit toute manifestation dans sa juridiction du fait que la province est sous état de siège.
Franck Kaky/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Marche pacifique des magistrats sans affectation (M24) dispersée par la police à Kinshasa
Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.
Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.
Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.
Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.
Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.
Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.
Elyane Mukuna/Congoprofond.net
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