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Maï-Ndombe : Le Comité provincial de pilotage du Programme de Réduction des Emissions en réunion à Nioki

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Nioki a abrité, le 21 juin 2023, la 8ème réunion du Comité Provincial de Pilotage (COPIL) du Programme de Réduction dEmissions (PRE) du Maï -Ndombe. Présidée par la Gouverneure de la Province du Maï- Ndombe, Rita Bola, cette session eu comme temps fort les visites de terrain effectuées par les diverses personnalités représentant les différentes parties prenantes et membres du COPIL venus palper du doigt les résultats et réalisations du Programme.

Parmi les participants, il y avait entre autres les Ministres et Députés provinciaux, les Administrateurs des quatre Territoires de l’ex-District de Maï-Ndombe (Kutu, Oshwe, Kiri et Inongo), la délégation des Experts du Ministère de lEnvironnement et Développement Durable conduite par son Secrétaire Général M. Benjamin TOIRAMBE y compris l’équipe de l’Unité de Coordination du Programme d’Investissement pour la Forêt (UC-PIF) conduite par son Coordonnateur National, Dr Clément Vangu, la Banque mondiale et l’Initiative des Forêts d’Afrique Centrale (CAFI) à travers le Fonds National REDD+ (FONAREDD), le Consortium de mise en uvre du Programme sur terrain FRMi et WWC, les délégués des CARG (Conseil Agricole Rural de Gestion) des Territoires, la Société Civile Environnementale à travers le Groupe de Travail Climat REDD+ Rénové (GTCR-R) avec son Coordonnateur National, M. Guy Kajemba et son Coordonnateur Provincial, M. l’Abbé Jean-Paul Lokutu, les populations autochtones à travers le REPALEF avec son Coordonnateur National Keddy Bosulu ainsi que son Coordonnateur Provincial Jérôme Nsosombo Boboto, les membres des Comités Locaux de Développement (CLD), le représentant du secteur privé.

Lors des travaux de cette session du COPIL, plusieurs points ont été abordés. Il s’agit de :

i) l’architecture des financements actuels du Programme ;

ii) la présentation des résultats de la Phase 1 et 2 du PIREDD Maï- Ndombe ;

iii) l’état d’avancement de la Phase 2 ainsi que le PTBA (Plan de Travail et Budget Annuel) 2023 du PIREDD Maï-Ndombe;

iv)les interventions prévues dans la cadre du FA-FEM (Financement Additionnel du Fonds pour l’Environnement Mondial) de même que le niveau de mise en uvre actuel du PTBA 2023,

v) les avancées dans la mise en uvre l’OPERPA (Appui à l’Opérationnalisation du Contrat de Paiement des Réductions d’Emissions dans le cadre du Programme de Réduction d’Emissions du Maï-Ndombe) et du CAVRE (Contrat d’Achat Ventre des Réduction d’Emissions).

Cette première partie de présentation a été suivi dune séance des questions réponses en vue d’éclairer les préoccupations des membres du COPIL et de mieux cerner l’apport de la finance carbone issue de la réduction d’émissions dans le développement vert de la Province du Maï-Ndombe. Ces échanges constructifs ont eu l’avantage de permettre la consolidation du PTBA du PIREDD Maï-Ndombe au mieux d’une part, des intérêts des populations bénéficiaires et d’autre part, au regard des indicateurs définis pour le Programme.

L’OPERPA et le CAVRE, deux nouveaux projets majeurs et porteurs du développement vert de la Province du Maï- Ndombe

Après que notre pays, la RDC, ait connu des progrès dans la mise en uvre de son tout premier Programme juridictionnel de Réduction d’Emissions pour des paiements basés sur les résultats avec le Programme de Réduction d’Emissions (PRE) du Maï -Ndombe, la Banque mondiale a approuvé une transaction carbone pilote du Maï -Ndombe en septembre 2018. Celle-ci est entrée en vigueur en juin de l’année dernière et consiste en un « Contrat d’Achat/Vente des Réduction d’Emissions (CAVRE/ERPA) qui seront générées dans le cadre du Programme de Réduction d’Emissions du Maï-Ndombe » en tant que moyen innovant permettant de tirer parti des financement publics et privés ainsi que d’accroître les investissements dans la forêt de la RDC. Le CAVRE prévoit de débloquer des paiements basés sur la performance jusqu’à 55 millions de dollars USD pour les réductions des Emissions réalisées par les investissements REDD+ dans le Programme de Maï -Ndombe. Le premier paiement est conditionné à la soumission par la RDC de son premier rapport de suivi du PRE de Maï- Ndombe.

L’OPERPA, quant à lui, poursuit comme objectif d’améliorer l’environnement favorable à des paiements basés sur les résultats dans le cadre de ce CAVRE.

Visites de terrain des réalisations du Projet, moment idéal de perception du niveau de satisfaction des communautés bénéficiaires

Ainsi, pour palper du doigt les réalisations et impacts du Projet auprès des communautés locales dans la province du Maï- Ndombe, trois journées ont été consacrées aux visites de terrain organisées sur trois axes.

La journée du mardi 20 juillet 2023 a été réservée à la visite des infrastructures construites et réhabilitées par le PIREDD/Maï-Ndombe. Cette visite a connu la participation des experts de la Banque mondiale dont notamment M. Patrice Savadogo (Co-Chargé du Projet et Spécialiste principal en Foresterie) et M. Tojoarefenitra RamananKirahina (Spécialiste principal en transport) en compagnie des experts du PIREDD/Maï-Ndombe. La visite a porté sur les 6 ponts construits avec la grande digue de Nzali Dwama entre les villages Dwama et Isali ainsi que le pont WU construit par le Projet entre les villages Isali et Mpoku dans la chefferie de Baboma-Nord en Territoire de Mushie.

Le PIREDD Maï-Ndombe a construit en tout 21 ponts ainsi que 8 dalots. Il a aussi réhabilité 125 km de routes de desserte agricole sur l’axe Mushie-Mbali et entretenu jusqu’à ce jour par la méthode HIMO avec les communautés bénéficiaires.

Les journées du 22 au 24 juin 2023 ont permis à la Banque mondiale de visiter les activités menées en faveur des populations autochtones dans le site de Mobokonda et de Bobangi à Inongo, chef-lieu de la Province du Maï- Ndombe avec l’accompagnement de M. Alex Yenge (Spécialiste en Sauvegardes Sociales et Environnementales à l’UC-PIF). Il s’agit principalement des micro-projets faites en faveur des Populations autochtones sous la direction du Chef de Projet Adjoint, Jean- Marie Bolika.

Enfin, le 22 juin 2023, une visite de terrain a été effectuée sous la conduite de Madame La Gouverneure de la Province du Maï-Ndombe, Rita Bola accompagnée de M. le Secrétaire Général à l’Environnement et Développement Durable et différentes délégations dans différents sites de réalisations du Projet au Territoire de Kutu respectivement à Konkia, Bogoro et Issaka. Ces délégations ont communié et échangé avec les populations locales sur les activités réalisées par le Projet en leur faveur. Ces dernières ont salué les initiatives et divers apports du PIREDD/Maï-Ndombe qui a su structurer et organiser les communautés locales de chaque terroir villageois en CLD (Comités Locaux de Développement) regroupant ainsi plusieurs ménages membres. Aussi, elles ont apprécié et encouragé la dotation des moyens financiers suffisants aux communautés locales à travers leurs CLD pour améliorer leurs conditions de vie notamment au moyen de l’agroforesterie ainsi que diverses techniques culturales et de transformation dont la mini-huilerie installée à Konkia pour le CLD de Konkia ; l’enseignement des nouvelles techniques culturales avec l’introduction de l’acacia pour la régénération des savanes et la mise à disposition des pépinières des palmiers à huile, du cacao, des arbres fruitiers ainsi que des semences du manioc, des arachides ; la formation en apiculture pour produire et vendre du miel.

 

Pour clôturer l’étape de visite de terrain, Madame la Gouverneure Rita Bola a exhorté les populations et communautés locales à s’insérer dans la nouvelle dynamique de développement communautaire à la base tel qu’implémenté par le PIREDD Maï-Ndombe pour ainsi créer de l’emploi et générer des revenus à même de contribuer au bien-être de tous et au développement de la Province.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

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En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.

Le rôle de la RTNC en période électorale

La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.

Le silence du CSAC

La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.

Implications sur l’impartialité des institutions

Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.

Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain


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