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Coopération

Madame Wagner Thérèse Kayikwamba : La diplomatie congolaise érigée en art de guerre

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Dans l’arène tumultueuse des affaires internationales, où les mots peuvent être des armes et les décisions, des alliances, Madame Wagner Thérèse Kayikwamba s’impose comme une virtuose, guidant la République Démocratique du Congo sur le chemin sinueux de la paix et de la justice dans un contexte extrêmement difficile où chaque seconde est un supplice pour nos populations sous occupation Rwandaise.

En tant que Ministre d’État en charge des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie, elle a accompli avec brio ce que l’on croyait impossible : faire adopter au Conseil de sécurité des Nations Unies une résolution condamnant sans équivoque le Rwanda et ses forces terroristes déployées sur les terrains des opérations, exigeant le retrait de ces dernières dans l’Est de la RDC.

Dans ce climat où les discours feutrés côtoient les tensions vives, Thérèse Wagner Kayikwamba apparaît comme l’arme secrète de la diplomatie congolaise. Avec une détermination à toute épreuve et une stratégie fine et calibrée, elle a su, sans éclat excessif ni triomphalisme ostentatoire, transformer les idéaux en réalités concrètes en usant des mots justes et en convoquant des faits établis et avérés.

En arrachant une telle décision à la communauté internationale, elle a franchi un pas de géant pour le peuple congolais, à Goma et Bukavu, qui aspire à un futur exempt de menaces. Ce succès monumental n’est pas le fruit d’une action isolée. À travers Thérèse Kayikwamba, c’est toute une armée discrète de diplomates, de collaborateurs, de journalistes et de patriotes engagés que nous tenons à saluer.

Ces artisans de l’ombre œuvrent chaque jour pour redonner espoir à une nation trop souvent ballottée par le tumulte des conflits. Cependant, la vraie victoire viendra le jour où tous les Congolais, unis par une même visée, combattront main dans la main, par-delà les divergences et au-delà des intérêts personnels. Le combat sans relâche sur les fronts médiatique et diplomatique fait de cette avancée un socle de motivation collective.

C’est une prouesse à saluer et à reproduire. Loin de se complaire dans des éloges aveugles, il est de notre devoir critique d’honorer les réalisations de Patrick Muyaya Katembwe et de Madame Thérèse Kayikwamba. Leur résilience et leur efficacité sont à la hauteur du défi colossal qu’implique la restauration d’une paix durable pour le peuple Congolais.

Ainsi continue notre marche, car ce n’est que le début d’une lutte qui doit s’amplifier jusqu’à son dénouement victorieux. Avec des leaders tels que Madame Kayikwamba et Monsieur Muyaya, la diplomatie et la communication de la RDC prennent ses lettres de noblesse et résonnent comme des exemples à suivre dans le monde entier.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

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Coopération

Projet PIFORES : Signature des protocoles d’accord à Kinshasa entre l’UC-PIF, ANSER et ACE, le jeudi 17 avril 2025

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L’Unité de Coordination du Programme d’Investissement pour la Forêt (UC-PIF), dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes (PIFORES), a procédé le jeudi 17 avril 2025, à la signature des protocoles d’accord avec l’Agence Nationale de l’Electrification et des Services Energétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER) et l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE), deux structures étatiquesintervenant dans le secteur environnemental, en République démocratique du Congo.

La salle des réunions du Secrétariat Général à l’Environnement et Développement durable a servi de cadre à cette cérémonie supervisée par le Secrétaire Général Benjamin Toirambe et à laquelle ont pris part plusieurs cadres et agents de ces structures étatiques, et aussi du Ministère.

Prenant la parole pour ouvrir la cérémonie, le Secrétaire Général à l’Environnement et Développement durable, a exprimé sa satisfaction d’être le témoin de la signature de ces deux Protocoles d’Accord qui rencontrent l’aspiration du Gouvernement de la République, telle qu’exprimée dans le Document d’Evaluation du Projet et des Arrangements Institutionnels et qui recommandent de voir les structures étatiques participer et accompagner la mise en œuvre des activités spécifiques des Projets et Programmes selon la nature des thématiques développées.

Du côté des responsables, l’on a noté pour l’UC-PIF qui est l’organe de gestion du Programme, la présence de son Coordonnateur National, Clément Vangu Lutete, tandis que l’ANSER a été représentée par son Directeur Général, Cyprien Musimar Ndele et l’ACE par son Directeur Général Adjoint, Jean-Claude Emene Elenga.

La cérémonie a consisté d’abord à l’apposition devant témoins, des paraphes sur toutes les pages et des signatures, ainsi que des cachets ensuite, aux dernières pages, par les responsables, et enfin à l’échange des signataires.

S’agissant du contenu de ces documents, signalons que le Protocole d’Accord signé entre l’UC-PIF et l’ANSER, définit le cadre de collaboration pour la mise en œuvre de la sous-composante 3.2 du PIFORES relative à l’Appui à la transition vers des solutions de cuisson plus économes en énergie et plus propres, qui vise à améliorer l’environnement propice aux solutions de la cuisson propre en RDC avec une assistance technique, un renforcement des capacités institutionnelles et un soutien à la mise en œuvre dont le cout financier s’élève à 4 millions USD.

Aussi, doit-on noter que la sous-composante 3.2 du Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes (PIFORES), prévoit un financement basé sur les résultats de 16 millionsUSD qui vise à intensifier la commercialisation et l’adoption des foyers améliorés de qualité et ce, pour soutenir le développement durable du marché à long terme en monétisant les biens publics qui ne sont pas actuellement pris en compte par le marché, en subventionnant les coûts des acteurs du marché pour sensibiliser les consommateurs et l’adoption par le marché, et en développant la base de preuves pour attirer les financements privés.

Quant au Protocole d’accord signé entre l’UC-PIF et l’ACE, il s’agit de la mise en œuvre des activités de la sous-composante 1.3 du PIFORES qui prévoit le renforcement des capacités pour une meilleure gestion des risques environnementaux et sociaux.C’est un appuis dont bénéficiera l’ACE dansl’élaboration d’un plan de renforcement des capacités sur base d’une évaluation réglementaire, institutionnelle et organisationnelle et dans la définition des modalités de collaboration, pour faire valider l’ensemble des études et délivrer le Certificat Environnemental et permettre ainsi le suivi environnemental et social des activités du PIFORES.

Devant la presse à la fin de la cérémonie, le Secrétaire Général à l’Environnement et Développement durable, Benjamin Toirambe, est revenu sur la mission de PIFORES et le sens de la cérémonie : « PIFORES n’est qu’un programme du Ministère de l’Environnement et Développementdurable. La mission de ce programme est dereconstituer nos savanes, comme vous le constater quand vous voyagez, qu’autour de grandes villes, il n’y a plus de forêts, c’est plus des terres dégradées. Que ça soit dans les villages ou dans de grandes agglomérations, le constat est qu’il n’y a plus de forêt. Nous voulons travailler pour restaurer ces savanes et il y a des activités qu’il faut mener avec les communautés qui vivent dans ces milieux. On fait intervenir l’ANSER pour donner de l’électricitépropre à la cuisson, en utilisant moins les bois de chauffe et aussi l’ACE pour veiller au respect des aspects environnementaux et sociaux », a-t-il indiqué.

Il convient de souligner que la signature desdits Protocoles d’Accord avec l’UC-PIF, pour la mise en œuvre des sous-composantes 1.3 et 3.2 du PIFORES, s’est faite à la grande satisfaction de toutes les parties. La cérémonie s’est clôturée par un cocktail.

Bref, le Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes (PIFORES), est un projet du Gouvernement congolais financé par le Groupe de la Banque mondiale pour un budget total de 300 millions USD répartis comme suit : 290 millions de l’Association Internationale de Développement et 10 millions USD du Programme ESMAP du Fonds pour la Cuisson Propre.

Son objectif est celui d’améliorer la gestion des paysages forestiers et renforcer les moyens de subsistance des communautés dans les zones sélectionnés par le Projet.

Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET

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