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Lutte contre le braconnage : AWF tient aux poursuites judiciaires des infractions sur la faune sauvage

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Dans son rôle de partenaire des organes judiciaires pour le renforcement de l’application de la loi, African Wildlife Foudation (AWF) a organisé, ce vendredi 24 juin au Cercle Elaïs, un atelier de dissémination des lignes directrices sur la détermination de la peine des infractions sur la faune sauvage. Une session qui a donc connu la participation des juges, magistrats, avocats et journalistes.

Son objectif : informer et former les récipiendaires sur la lutte contre le braconnage et le trafic illégal des espèces sauvages en RDC. Celles-ci, convient-il de rappeler, sont en péril ou menacées d’extinction. Dans le lot, il y a notamment des éléphants de forêt, des pangolins et des espèces de grands singes persécutés. Ces animaux sont traquées pour leurs ivoires, viandes et écailles. Certains sont commercialisés vivants comme animaux de compagnie.

Au cours de cet atelier ouvert et animé par MeFiston Mwange, 3 autres intervenants ont développé quelques sujets du jour.

Tout d’abord, le coordonnateur national de l’AWF, Antoine Tabu, a rappelé aux participants l’engagement de sa fondation, à savoir :
– promouvoir un leadership Africain,
– Protection des habitants,
– Protection des espèces

Quant au deuxième orateur, Maître Joe Kasongo, il s’est appesanti sur plusieurs sujets en rapport avec le braconnage, le trafic illicite des espèces sauvages et le cadre législatif.

Dans sa fonction de chargé de l’application de la loi sur la protection de la faune sauvage à AWF, Me Joe Kasongo a demandé aux organes judiciaires de renforcer l’application de la loi.

« Cet atelier nous aide à comprendre, au mieux, les principes, les lignes directrices qui gouvernent la détermination de la peine lors de la condamnation des délinquants faunique, de mettre en place des stratégies et des règles efficaces de conservation de ressources naturelles et biologiques », explique Me Joe Kasongo.

Le 3ème intervenant, Dr Clément Ngonde, a démontré l’apport des sciences forensiques.

Notons qu’à l’issue de cet atelier des certificats ont été remis aux participants.

Baby Mosha/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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