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Lutte contre Covid-19 : plus de 20 millions USD de Barrick Gold fournis à ses communautés d’accueil

Barrick a fourni plus de 20 millions de dollars à ses communautés d’accueil, dont une grande partie sous forme de fournitures et d’équipements médicaux.
Une structure de gestion adaptée aux besoins, associée à son engagement profondément ancré en matière de santé et de bien-être, a permis à Barrick d’atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 sur ses activités, ses habitants et ses communautés, ainsi que de fournir un soutien vital à ses gouvernements hôtes.
Le président et chef de la direction, Mark Bristow, a déclaré que la formation de gestion aplatie et décentralisée de la société offrait la plate-forme idéale pour une action immédiate adaptée au site et un engagement rapide avec les parties prenantes locales.
«Prendre soin du bien-être de nos employés et de nos communautés est une caractéristique clé de l’ADN de Barrick. Notre solidité financière, nos pratiques et procédures de prévention bien établies et l’expérience que nous avons acquise dans la lutte contre deux pandémies d’Ebola autour de nos opérations africaines nous ont bien aidés face à ce nouveau défi sans précédent », dit-il.
«Sur tous nos sites, des mesures strictes d’accès, de dépistage, d’assainissement et d’isolement ont été mises en œuvre et, grâce à nos canaux d’engagement communautaire, nous avons également pris les devants en introduisant ces protocoles, soutenus par des programmes d’éducation, à nos voisins. La fourniture de kits de test rapide d’anticorps aux cliniques et hôpitaux locaux a été particulièrement utile pour les aider à gérer l’assaut initial de la pandémie.
Grant Beringer, responsable du développement durable du groupe de Barrick, a déclaré qu’à ce jour, la société a fourni plus de 20 millions de dollars en soutien à ses communautés d’accueil, une grande partie sous forme de fournitures et d’équipements médicaux. En outre, certaines de ses entreprises ont des taxes prépayées pour alléger la pression de la pandémie sur les économies de leurs pays d’accueil.
Diverses sessions de sensibilisation à Covid-19 continuent d’être organisées dans les écoles de la communauté adjacente à la mine d’or de Kibali en RDC. Les sessions comprennent des discussions interactives avec les enfants sur les mesures de prévention, et des masques faciaux sont également distribués.
«Les engagements pris par nos sites en matière d’investissement et de développement communautaires avant l’épidémie de Covid-19 demeurent intacts et sont remplis en conjonction avec nos programmes de soutien en cas de pandémie. Celles-ci incluent des projets majeurs tels que la route de Durba en RDC et le passage aux entrepreneurs et fournisseurs locaux en Tanzanie. », a déclaré Beringer.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.
« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.
Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.
Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.
Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.
“Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.
Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.
Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.
En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.
“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.
Dorcas Mwavita