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Lubumbashi : toutes les routes détruites !

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La quasi-totalité de routes de la ville de Lubumbashi sont au jour d’aujourd’hui fortement détériorées par des pluies diluviennes qui tombent, sans trêve pendant deux ou trois jours, chaque semaine depuis le début de la saison de pluie.

La beauté d’une ville dépend aussi de la qualité et du bon état de ses routes, sait-on ! La ville de Lubumbashi, hier admirée grâce à ses bonnes routes asphaltées, voit perdre cette beauté qui lui distinguait des autres villes du pays à cause de leur état de délabrement très avancé aujourd’hui.

Que ce qui serait à la base de cette forte détérioration de la quasi-totalité de routes de la ville de Lubumbashi? L’ingénieur Remy de l’Office de Voirie et drainage (O.V.D), explique à CONGOPROFOND.NET :  » Premièrement, les eaux. Et deuxièmement, la qualité d’asphalte utilisée pour construire. Voilà ce qui est à la base de cette destruction constatée ».

Puis de poursuivre :  » L’eau étant la première ennemie de la route, c’est sa gestion qui est aujourd’hui à la base de tout ce délabrement avancé que nous constatons tous. Sachez-le, les routes à elles seules ne peuvent pas exister ; c’est-à-dire, quand on veut construire des routes, on commence par construire leur réseau souterrain d’assainissement dans le but de gérer les eaux. Mais aujourd’hui, tout le réseau souterrain d’assainissement de la ville est aussi fortement bouché par la grande quantité des déchets jetés dans leurs chambres de visites et leurs drains par ignorance et ces déchets bloquent l’écoulement (l’évacuation ) des eaux qui finissent par remonter sur la surface, stagnent pendant beaucoup de jours et fragilisent l’asphalte au fur et à mesure que les véhicules rouleront dessus. Pour ce qui a de la qualité de l’asphalte, nous devrions retenir qu’une route qui a deux ou trois couches d’asphalte est sensiblement exposée à la dégradation même sans les fortes pluies. C’est dire, que le nombre de couches d’asphalte reste aussi un facteur déterminant quant à la durée et la détérioration des routes ».

Il explique, en outre, que la durée de vie d’une route bien construite avec plus de 5 couches d’asphalte et assainie par son réseau souterrain est de vingt ans.

Fort est de constater que les routes de Lubumbashi sont malheureusement incapables de faire deux ou trois ans sans se dégrader davantage, parce que n’étant pas construites avec plus de couches d’asphalte que possible. C’est ainsi qu’il s’observe partout, des nids de poules, des bains de cochons et des cassures négligées.

Rappelons-le, Lubumbashi portait une belle, éclatante et attirante robe, mais aujourd’hui cette même robe est fortement usée et personne ne s’y intéresse. Ses habitants indiquent qu’il faudra lui trouver une autre, c’est-à-dire, remettre en bon état toutes ses routes.  » C’est une question de volonté de ses fils », s’exprime un quinquagénaire natif du terroir.

Quelques usagers de la route interrogés, ont tous émis le vœu de voir le gouvernement provincial ne pas lésiner sur les moyens financiers afin d’intervenir pour essayer de réhabiliter les routes et diminuer les embouteillages.

Gédéon ELONGA/CONGOPROFOND.NET


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RDC : ARCA au coeur de la croissance spectaculaire du secteur des assurances

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À l’occasion du 10ᵉ anniversaire de la libéralisation du secteur des assurances en République Démocratique du Congo, le Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), Alain Kaninda Ngalula, a présenté un bilan chiffré révélateur de l’essor du marché.

Depuis l’ouverture du secteur, le chiffre d’affaires global est passé de 70 millions USD à 341 millions USD, illustrant une progression remarquable. Avec des projections ambitieuses, l’ARCA vise un milliard et demi de dollars, témoignant de la dynamique croissante du secteur et de son impact significatif sur l’économie nationale.

Cette montée en puissance démontre la solidité des réformes engagées et la capacité des acteurs du marché à mobiliser les ressources humaines et stratégiques nécessaires pour assurer la pérennité et l’expansion du secteur.

L’ARCA réaffirme ainsi son engagement à poursuivre cette transformation, qui joue un rôle clé dans le développement économique et social du pays, et remercie tous les partenaires pour leur confiance dans cette dynamique de croissance.

Somme toute, le ministre des Finances a salué le rôle déterminant joué par l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances (ARCA), l’organe technique du Ministère des Finances chargé de veiller à l’application du Code des assurances. Grâce à son travail, le secteur a pu se structurer et assurer un cadre plus sécurisé pour les assurés et les investisseurs.

Dorcas Mwavita/CONGOPROFOND.NET


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