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Lubumbashi : Les gagnantes du concours « Plume d’écriture des Contes Merveilleux » récompensées

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En prélude de la Foire Itinérante de l’entrepreneuriat Féminin(FIEF) qui sera organisée à Hypnose de Lubumbashi, du 30 juillet au 1er août 2022, l’agence SPLENDEURS-RDC et l’ASBL BANA, basée en France, ont procédé, le 13 mai dernier, au chapiteau de l’hôtel Pullman-Grand Karavia de Lubumbashi, à la remise des prix aux gagnantes du concours « Plume d’écriture des Contes Merveilleux ». Ces deux structures, tenues distinctement par Monsieur Renaud-Stephy Mapan (SPLENDEURS-RDC) et Madame Patricia Muntu Lombela (BANA), se sont mises ensemble dans un seul but : lutter contre l’analphabétisme et promouvoir la littérature congolaise chez les jeunes au travers des contes imaginés et écrits par les enfants eux-mêmes.

La particularité de cette action, en effet, réside dans le fait que l’enfant est mis au cœur de son activité. Ainsi, l’accent est porté sur la mise en valeur de sa créativité et de l’initiation à son autonomie. Ont pris part à la cérémonie, quelques membres du gouvernement provincial du Haut-Katanga, en l’occurrence, Madame Mireille Kilufya, ministre provinciale des Affaires sociales; Madame Crépine Tshibola, directeur de cabinet de la ministre provinciale de l’Économie empêchée; Madame Florence Kamfwa, directeur de cabinet au commissariat provincial des affaires sociales et marraine de la FIEF; Madame Julie Mahako, conseillère au ministère provincial du Genre, représentante de la ministre empêchée; Madame Aimée Maniong, présidente des femmes d’affaires du Haut-Katanga ; les chefs d’établissement des écoles citées, les parents d’élèves et quelques invités de marque.

Pour encourager ces jeunes dans leur vocation, l’Asbl BANA a mis en place un comité des membres du jury, composé d’écrivains et professeurs des lettres afin de juger de la pertinence de leurs textes. Les lauréates se sont distinguées, parmi la vingtaine de candidatures au départ, par la profondeur de leur message et le respect des consignes données. Il s’agit de :

1. Mademoiselle Mutombo, 17 ans, élève en 6è des humanités à l’institut Jua. Elle a rédigé  » Le mystère du reboisement »

2. Mademoiselle Tshibwabwa Kalonji Godwine, 11 ans, élève en 6è année primaire au Collège Flora et auteur de  » Kapinga et la montagne hantée »

3. Mademoiselle Kabwe Binene Raïssa, 11 ans, élève en 6è année primaire au complexe scolaire L’âge d’or. Elle a écrit  » La générosité récompensée  »

4. Mademoiselle Tesh Nzamb Kaj, 10 ans, 6è année primaire au complexe scolaire Belle vue. Elle a rédigé « Maya et le roi converti « .

Un lot de livres jeunesse a été offert à chacune d’entre-elles, en guise de reconnaissance de leur dure labeur.

En marge de cette activité, une représentation de femmes entrepreneures du Haut-Katanga ont exposé des produits de transformation, dans le cadre de la Foire itinérante de l’entrepreneuriat féminin (FIEF en cigle). Pour saluer cette belle initiative, la ministre provinciale des Affaires sociales du Haut-Katanga, Mireille Kilufya, a fait honneur aux heureuses lauréates en leur remettant les différents prix offerts en mains propres. Évènement marquant pour ces jeunes autrices qui font leur entrée dans le monde des écrivains d’Afrique Francophone. Rendez-vous à la FIEF, Hypnose 2022 ; pour les exposition-vente du recueil de contes de ces enfants-autrices lushoises. La deuxième édition de la FIEF et du concours « Plume d’Ecriture » est prévue en 2023 à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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RD Congo : Le CEPEF plaide pour un nouveau souffle de la protection de l’enfant à l’occasion de l’anniversaire de la Convention internationale

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La Convention relative aux droits de l’enfant, pilier fondamental de la protection de l’enfance, demeure plus que jamais au cœur des préoccupations du Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF).

Organisation nationale établie à Kinshasa, le CEPEF a été fondé par des chercheurs universitaires et des professionnels du travail social engagés dans l’amélioration des systèmes de protection sociale en RDC. Sa mission : renforcer les compétences des acteurs œuvrant directement à la promotion et à la défense des droits de l’enfant.

Selon Zagor Mukoko-Sanda, Président du CEPEF, la démarche de l’organisation repose sur une analyse scientifique et rigoureuse : étude des causes profondes des vulnérabilités de l’enfant, identification des réponses existantes, observation des pratiques professionnelles, partage d’expériences et formulation de nouvelles politiques publiques adaptées au contexte congolais.

Un colloque dédié au bilan et aux perspectives

À l’occasion de l’anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant, le CEPEF a organisé un colloque réunissant universitaires, acteurs sociaux, décideurs publics et représentants d’organisations partenaires.

Objectif : faire le point sur l’application de cette norme internationale en RDC et analyser son influence sur l’évolution des savoirs et pratiques du travail social.

Les travaux se sont tenus dans un contexte congolais marqué par des crises récurrentes dans plusieurs régions du pays. Le colloque a exploré à la fois les avancées obtenues depuis la ratification de la Convention et les faiblesses encore persistantes dans sa mise en œuvre intégrale.

Cette approche critique vise à définir une vision de la protection de l’enfant fondée sur la coresponsabilité : famille, communauté, institutions et État.

Mettre en lumière l’engagement des femmes

Fait marquant, les organisateurs ont fait le choix de donner une large place à la participation des femmes.

Une manière d’incarner l’adage bien connu : « Éduquer une femme, c’est éduquer une nation », et de reconnaître le rôle déterminant que jouent les femmes dans les dynamiques de protection, d’éducation et de cohésion sociale.

Vers la création d’un Observatoire national de la protection de l’enfant

Parmi les perspectives majeures, le CEPEF ambitionne la mise en place d’un Observatoire pour la protection de l’enfant en RDC, un outil essentiel pour produire des données fiables, orienter les politiques publiques et suivre l’évolution des pratiques.

Le colloque a également permis de présenter les grandes lignes des interventions prioritaires répondant aux défis rencontrés par les communautés, tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à concrétiser les principes consacrés tant par la Convention internationale que par la Loi congolaise portant protection de l’enfant.

Trois axes stratégiques retenus

Les participants ont dégagé trois axes majeurs pour renforcer le système national de protection de l’enfance :

1. La prévention de la délinquance juvénile et du phénomène des enfants et jeunes en situation de rue ;

2. La protection et la prise en charge holistique des enfants et jeunes vivant dans la rue ;

3. Les mécanismes d’insertion et de réinsertion sociale durable.

Selon Zagor Mukoko-Sanda, ces axes constituent une réponse adaptée aux défis du moment et un cadre flexible, capable d’évoluer en fonction des réalités du terrain et des besoins des enfants.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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