À la Une
Lubumbashi : Augustin Kibassa prêche l’unité et l’acceptation mutuelle entre communautés dans le Haut-Katanga

Arrivé ce samedi 03 avril 2021 à Lubumbashi, le ministre de PTNTIC, Augustin Kibassa Maliba, président de l’UDPS/Kibassa, a tenu un meeting circonstanciel, dans lequel il a invité tous les Haut-katangais à l’unité et à l’acceptation mutuelle.
« Je me sens chez nous; Je suis un Katangais né et je saisis cette opportunité pour vous demander de vous accepter mutuellement; Accueillez d’autres communautés qui veulent vivre au Haut-Katanga, car c’est un signe de développement », a-t-il dit.
Poursuivant son discours spontané, Augustin Kibassa Maliba a brossé succinctement l’historique des pères fondateurs de l’UDPS, leurs traits de ressemblance politique. Puis, le président de l’Udps Kibassa ne s’est pas empêché d’évoquer la fameuse question d’organisation des élections en 2023.
Se considérant avoir la confiance du chef de l’État, le président Kibassa a profité de l’occasion pour inculquer un seul nom dans la mémoire de ses membres, quant aux prochaines élections : » Tenez le pour dit: en 2023, le président de la RDC s’appellera Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. N’ayez ni peur, ni crainte, car nous remporterons le élections, avec une majorité écrasante aux législatives nationales », s’est-il exprimé.
Pour rappel, Kibassa Maliba Augustin est à Lubumbashi, à l’occasion de la commémoration du 18ème anniversaire de la mort de son défunt père, Frédéric Kibassa Maliba décédé en avril 2003 en Belgique.
Gédéon ELONGA Béni/CONGOPROFOND.NET
À la Une
Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.
Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.
Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.
Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.
La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.
Osée MUKOKO ZANGA