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Livres : « Barumbu » de Laurent Kidima, les réalités indissolubles de la Kinoisité et de la Kinoisitude

Certains l’on surnommé « Le Baroudeur », d’autres « Congo Exploreur » et quelques-uns l’appellent carrément « Barumbu ». Eponyme qu’il porte avec un sourire d’homme curieux. Voilà que depuis le 19 novembre qu’est publié « Barumbu, Livre 1 », son premier ouvrage, d’une série de 4 en cours d’édition.
A priori, ce livre « Barumbu » ne serait qu’un amas des récits authentiques, un essaim des scènes rocambolesques et un tas des faits divers et éparses. Et pourtant, « Barumbu » est un ensemble fragmenté de la trame quotidienne de la vie des Kinois. De Teddy à Djaboul en passant par le Colonel Bradoc, à travers les différentes nouvelles qui le constituent, cet œuvre présente non seulement une réalité indissoluble de la Kinoisité et de la Kinoisitude, mais également une représentation, temporelle ou réflexive, entre les récits brefs, de cet enfer de « Dante » qu’est Kinshasa. Monde aux mille visages. Un peu comme avec les infras chinoises, il vous sera rendu selon votre budget…
Concernant l’auteur, Kidima Laurent Mavinga est né à Barumbu, sur les bords de la rivière Bitshaku Tshaku, dans une cour commune où les ménages étaient outre congolais, Ouest-africains (Maliens et Sénégalais), Angolais et Congolais (Brazzaville). Tout une greffe interculturelle congénitale.
Kinois d’en bas, influencé par la vie rurale peinte par Zamenga Batukezanga, Camara Laye et Amadou Hampate Ba (dont il visitera les villages d’origine de deux derniers en Guinée et Mali), Laurent est un « Baroudeur ». Il a travaillé comme expert auprès des communautés locales dans tous les parcs nationaux en RDC. Un profil pluriel de paramilitaire, enseignant-chercheur et gestionnaire de projets de développement.
Il est marié et père de 4 enfants. Dernièrement, il s’est engagé pleinement dans la coordination de la riposte après l’incendie dans le bidonville de Pakadjuma. D’ailleurs, a-t-il martelé, 100% de revenus de vente du livre seront consacrées au Centre de promotion Sociale pour femmes liées au commerce du sexe dans ladite bidonville de Pakadjuma.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Guerre du M23 : Des soldats ougandais à Rutshuru, la Société civile du Nord-Kivu farouchement opposée !

A la fin de ce mois, des troupes militaires ougandaises vont faire leur entrée à Bunagana, Mabenga et autres entités du territoire de Rutshuru occupées par les terroristes du M23. Cette annonce a été faite au sortir d’un échange entre le gouverneur de la province du Nord-Kivu et une délégation de ces troupes ce jeudi 23 mars 23. Pour la société vile du Nord-Kivu, cette entrée n’est pas la bienvenue.
A en croire son vice-président, Edgard Katembo Mateso, seule notre armée peut mettre fin à l’aventure des terroristes M23 si elle s’organise en se reformant. Il a demandé que les autorités cessent de recourir aux armées étrangères pour bouter dehors ces ennemis de la paix. « En fait, la société civile n’a jamais changé sa position. Ce qu’elle n’est pas d’accord avec l’arrivée des troupes étrangères parce que pour nous, nous avons notre propre armée, de nos propres enfants pour espérer qu’un jour, nous pouvons retrouver la paix. Je me pose la question, Constant Ndima, gouverneur en sa qualité, comment il peut se sentir en allant chercher d’autres militaires pour venir combattre à sa place alors qu’il a pour mission de défendre l’intégrité nationale. C’est ce qui nous gêne et nous pensons que notre armée ne devra pas à être longtemps sous tutelle. Notre armée devra s’assumer et être responsabilisée. Aussi longtemps que notre armée continuera à compter sur des étrangers, elle continuera à etre faible, elle continuera à être infiltrée et ne gagnera aucun combat et des petits Etats comme le Rwanda continueront à nous agenouiller. Donc, le gouvernement congolais doit changer sa stratégie de défense. Il doit comprendre que le salut ne viendra pas d’ailleurs ! », a-il indiqué.
Il invite ainsi le gouvernement à changer sa manière de défendre le territoire national. Ce que, d’après lui, on a l’expérience avec les groupes armés étrangers dont la Monusco, les Tanzaniens, de ces mêmes Ougandais, avec l’expérience des Kenyans, « nous avons compris que ce pays ne sera pas sauvé par les étrangers mais par ses propres enfants ».
Dalmond Ndungo
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