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Processus électoral : Denis Kadima et Bintou Keita parlent d’accompagnement des Nations-Unies

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Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima Kazadi, a reçu en audience, le vendredi 12 novembre 2021 à Kinshasa, la responsable de la Mission des Nations pour la stabilisation au Congo (Monusco), Bintou Keita.

Au sortir de cette rencontre, la représentante du secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC) a signifié à la presse : « Je suis venue avec une délégation de la Division Affaires politiques de la Monusco pour engager une discussion avec le président de la Ceni sur les perspectives d’accompagnement des Nations-Unies en général, et la Monusco en particulier, par rapport au processus électoral. Nous avons évoqué les questions liées à la mise en place d’un cadre de concertation pour que toutes les voix puissent s’accorder et discuter de prochaines étapes concernant la réforme de la loi électorale ».

Ils ont aussi abordé le financement des élections et la complexité de leur organisation au niveau local. Ceci, a-t-elle souligné, figure dans le programme d’action du gouvernement pour lequel il va falloir deviser sur la manière dont cela va se dérouler, en sachant qu’il y a bien des pesanteurs à vaincre.

La mission principale que Denis Kadima s’est assignée, a-t-elle assuré, c’est d’arriver à une organisation sans faille des prochaines échéances électorales.

Donnant les gages d’assurance de l’accompagnement de la communauté internationale en général, la représentante de la Monusco a été rassurante : « Tout le monde est disposé à accompagner la Ceni au mieux, dans les différentes étapes de son parcours, entre le moment présent partant de la révision des listes électorales, le nettoyage du fichier et la manière de dépasser certaines problématiques en lien avec les diverses étapes au niveau, notamment de la Société civile, en insistant sur le caractère inclusif ».

Bintou Keita a vivement souhaité que les femmes soient réellement prises en compte en qualité, aussi bien de candidates que d’électrices au sein des partis politiques. Un travail, selon elle, à entreprendre bien évidemment en concertation avec ces formations politiques.

Signalons-le, la semaine du président de la CENI a été marquée par des entrevues avec des diplomates en poste en République démocratique du Congo (RDC), et une visite de terrain pour prendre la température du fonctionnement de son institution.

Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET

Actualité

Briser les tabous autour de la santé sexuelle : un défi pour la presse à Lubumbashi

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Plus d’une vingtaine de journalistes de Lubumbashi ont pris part, du mardi 4 au mercredi 5 novembre, à un atelier de formation axé sur les Droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR). Organisée à l’hôpital général Jason Sendwe par le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR), avec l’appui de l’organisation Marie Stopes International (MSI), cette session visait à renforcer les capacités des professionnels des médias dans la promotion d’une information juste et responsable sur les questions de santé sexuelle.

Pendant deux jours, les échanges ont porté sur les différentes formes de violences basées sur le genre (VBG), notamment la violence physique, psychologique, morale, le harcèlement et les agressions sexuelles. Des phénomènes encore fréquents dans les milieux professionnel, scolaire et communautaire, où les femmes demeurent particulièrement vulnérables.

Les discussions ont également mis en lumière la problématique des avortements clandestins, pratiqués dans des conditions précaires et souvent mortelles. Selon les organisateurs, informer correctement le public sur les méthodes d’avortement sûres et encadrées constitue une mesure essentielle pour réduire la mortalité maternelle. En ce sens, le Protocole de Maputo, ratifié par la RDC, autorise l’interruption volontaire de grossesse en cas de viol, d’agression sexuelle ou de danger pour la santé physique et mentale de la femme, à condition que son consentement éclairé soit respecté.

Les participants ont aussi été sensibilisés aux risques liés à certaines pratiques traditionnelles d’avortement, telles que la consommation de plantes ou le curetage artisanal, pouvant entraîner des complications graves, voire la stérilité ou la mort.

Autre thème central abordé : la masculinité positive, qui promeut l’implication des hommes dans la lutte pour l’égalité des sexes et le respect des droits des femmes. Les formateurs ont, en parallèle, dénoncé la masculinité dite « négative », source de domination et de discrimination.

Au terme de la formation, les journalistes ont été appelés à relayer, dans leurs productions médiatiques ( émissions, reportages ou articles ), les messages essentiels reçus. Une manière de contribuer, par la force de l’information, à bâtir une société plus équitable, où la santé sexuelle et reproductive devient un droit effectif pour toutes les femmes.

Patient Mubiayi MBY

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