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Linafoot : tout feu, tout flamme, Mazembe pulvérise DCMP à Lubumbashi !

Le TP Mazembe ne pardonne plus ces derniers temps. Le club lushois marche sur tous ses adversaires et le dernier à subir sa loi est le Daring Club Motema Pembe( DCMP) qui vient de ramasser un score sanglant ce dimanche 17 février 2019 au stade de TP Mazembe. 4 buts à 1, avec au passage un doublé de Jackson Moleka. C’était un match comptant pour la 19 ème journée de la Ligue nationale de football.
Les « Corbeaux » qui ont ouvert la marque à la 28e minute par l’entremise de Jackson Moleka.
Après les citrons, les Corbeaux ne mettent plus du temps pour ramener le score à 2-0, Jackson Moleka sur penalty marque à la 54e minute.
Les Immaculés du Daring vont enfin se réveiller quelques minutes après en réduisant la marque grâce à sa nouvelle recrue, Dark Kabangu à la 69e minute. Malheureusement, le buteur imanien sera obligé de laisser les siens pour blessure.
Mais ce sursaut d’orgueil des Imaniens ne durera pas longtemps puisqu’à la 77e le défenseur et capitaine du TP Mazembe viendra inscrire le plus beau but de la soirée. Lui aussi va sortir sur blessure.
L’hémorragie pour les immaculés ne s’est pas pourtant arrêtée là. Ushindi viendra clouer le gardien imanien avec le but du chaos…
Mazembe qui ne pardonne pas ces temps-ci, après le 8-0 infligé en Ligue des champions africaine au Club Africain ,les Corbeaux atomisent le Daring durant ce classico congolais…
DCMP qui a été entraîné aujourd’hui par son troisième coach, Kigoma, après la démission d’Andréa Agostinelli, n’a pas réparé l’erreur de la manche aller au stade des Martyrs où ils ont ramassé 3 buts à 0.
Mazembe consolide, en définitive, sa position de leader du championnat après 19 journées avec 52 points… Les Immaculés, quant à eux, rétrogradent à la quatrième position avec 39 points.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.
Deux rapports d’audit celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.
L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.
Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.
Un retour controversé malgré les alertes
Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.
La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.
Une atteinte grave à l’État de droit
Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.
Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.
Vers une action judiciaire ?
Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.
La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.
Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net