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Linafoot : Muleka sauve Mazembe, DCMP auréolé, RCK accroché… Retour sur les matchs de ce jeudi

Le TP Mazembe a eu raison des Kamikazes de Lubumbashi Sport en gagnant sur la petite marque grâce à un but sur penalty du meilleur joueur du championnat national, Jackson Muleka, ce jeudi 03 octobre au stade Kibasa Maliba de la Kenya.
A Kinshasa le Daring a largement battu les abeilles de Butembo (5 – 1), mais bien avant cela, le Racing Club de Kinshasa a été tenu en échec par les Salesiens de Don Bosco(2-2).
Muleka sauve Mazembe
Après avoir raté le penalty le dimanche dernier lors du match de la Ligue des champions face à Fosa Juniors, Muleka a répondu à ses supporters ce jeudi 03 octobre en sauvant les Corbeaux à la 67e sur penalty face aux Kamikazes de Lubumbashi Sport. Le TP Mazembe annonce bien son retour au championnat national après la trêve internationale.
RCK évite le pire
Mené 2 – 0 par les Salésiens de Don Bosco au cours de jeu, le Racing Club de Kinshasa a su revenir en réduisant et égalisant avant la fin de la partie au stade de Martyrs de Kinshasa dans un match de lever de rideau de DCMP-Nyuki. Ntambwe Kalonji (47e) et Hervé Ndonga (55e) ont marqué pour les Salésiens tandis que Mabiala Kinkela (73e) et Ntumba Libanza (76e) ont sauvé RCK.
DCMP : festival de buts, triplé de Vinny

Vinny Bongonga, Amale Mukoko et Junoir Koné (DCMP)
Auréolé, le Daring Club Motema Pembe n’est pas passé par quatre chemins pour venir à l’assaut de Nyuki de Butembo (5 – 1). Les hommes d’Issac Ngata ont bien confirmé leur bon début de saison.
2 – 0 en première mi-temps avec des buts de William Likuta (11e) surnommé par les Imaniens « Messi », un joueur avec un volume de jeu élevé, a été imité par l’homme de la soirée Vinny Bongonga à la (40e). (5 buts en trois matchs)
Au retour des vestiaires, un Daring avec son Vinny Bongonga dans son grand jour n’a pas hésité de soigner son goal average. Bongonga voit en triplé (69e et 83e), il a passé à côté de faire un quadruplé s’il avait marqué un penalty à la 53e minute. Le jeune latéral d’U23, Mukoko Amale a aussi participé à la fête à la 61e minute de jeu.
Les Abeilles de Nyuki arrivaient le même jour du match à 14h ce qui a poussé même les organisateurs a registré les heures du match mettant ce match à 17 h 00 et celui de RCK-Don Bosco à 15h30. Les abeilles ont quand même réduit la marque à la 65e minute par l’entremise de Mamba Mukombozi. 5-1, c’était le score qui a sanctionné cette rencontre avancée de la 12e journée.
10 points pour le Daring Club Motema Pembe en 4 matchs, un début de saison impressionnant des Immaculés toutes compétitions confondues.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Aimé Boji pour le perchoir de l’Assemblée nationale : Le coup de marteau de la raison

Du ministère du Budget à l’hémicycle, l’homme du sérieux et des résultats s’apprête à redéfinir le leadership parlementaire. Le ralliement fracassant de Michel Moto a scellé une dynamique irrésistible. Le débat est clos. La question ne se pose même plus. Alors que l’Assemblée nationale de la RDC s’apprête à tourner une page cruciale de son histoire, un nom, et un seul, s’impose avec la force de l’évidence : Aimé Boji Sangara.
Sa démission du gouvernement n’est pas une retraite ; c’est le coup d’envoi d’une reconquête. Celle du temple de la démocratie congolaise, un hémicycle assoiffé de crédibilité, de compétence et de cette sérénité dont Aimé Boji Sangara a fait sa marque de fabrique. L’ère des tribuns bouillonnants et des politiciens de l’esbroufe est révolue. La RDC de demain, celle qui se construit dans la douleur mais avec une détermination farouche, a besoin de bâtisseurs.
Aimé Boji en est l’archétype. Son passage au ministère du Budget restera dans les annales comme une masterclass de gestion technocratique. Là où d’autres voyaient un portefeuille de dépenses, il a vu un levier de transformation. Il a apporté une chose si rare dans l’administration publique : la prévisibilité. Son calme, son sérieux et sa technicité ont désamorcé des crises et instauré un climat de confiance avec les partenaires techniques et financiers.
La mise en place d’un plan ambitieux pour le ministère de l’Industrie, même si son départ en interrompt l’exécution de sa main, témoigne d’une vision : celle d’une RD Congo qui ne se contente pas de vendre des matières premières, mais qui les transforme, créant ainsi de la valeur et des emplois. C’est précisément cette vision stratégique et cette intégrité qui semblaient manquer, pour certains critiques, aujourd’hui au Parlement.
L’Assemblée nationale a besoin d’un pilote, pas d’un revanchard qui complotait contre l’ancien président du bureau. Elle a besoin de la sérénité d’Aimé Boji pour apaiser les tensions stériles, recentrer les débats sur l’essentiel et faire de la loi non plus un instrument de combat, mais le cadre solide du développement national. Aimé Boji au perchoir, c’est la promesse d’une institution qui retrouve sa noblesse, où la qualité du travail législatif primerait sur les joutes politiciennes.
L’acte fondateur d’une dynamique inéluctable et d’un adoubement
Dans la politique congolaise, il est des gestes qui valent plus que de longs discours. La prise de position récente de l’honorable Michel Moto est de ceux-là. Proche parmi les proches de Vital Kamerhe, notable de poids du grand Kivu et fin stratège, Michel Moto n’est pas un homme qui s’engage à la légère. Son soutien public et appuyé à Aimé Boji n’a pas été un simple coup de communication ; c’est un séisme politique qui a fixé l’opinion.
Ce ralliement est un coup de maître. Il apporte à la candidature de l’ex-ministre Aimé Boji ce qui lui manquait peut-être : une connaissance intime des arcanes du Parlement, un ancrage populaire fort et une maestria communicationnelle incontestable. Michel Moto, c’est le pont entre l’excellence technocratique de Boji Sangara et la réalité du terrain politique. Il est la clé qui ouvre les portes des différentes couches populaires et de l’élite parlementaire.
Ce tandem inédit – le technocrate intègre et le politique aguerri – est une formule gagnante. Michel Moto, en maître de la communication, va assurer à Aimé Boji la visibilité nécessaire et une accessibilité qui le rendra aussi populaire qu’il est respecté. Les réactions en chaîne qui ont suivi cette annonce en sont la preuve éclatante : une onde de choc positive a traversé le pays.
Ce qui n’était qu’une hypothèse est soudainement devenu une évidence nationale. Le soutien est désormais quasi unanime. Les réticences s’effritent face à la puissance de cette alliance et au profil irréprochable du candidat. Désormais, tout est clair. Aimé Boji Sangara n’a plus qu’à se préparer à briguer le marteau de l’Assemblée nationale. Ce ne sera pas une campagne, mais une consécration.
Le peuple congolais, dans sa sagesse, reconnaît en lui l’homme de la situation. Celui qui incarne le sérieux après le chaos, la compétence après l’improvisation, la sérénité après le bruit. Prendre le perchoir n’est pas une fin en soi pour Aimé Boji. C’est la condition nécessaire pour mettre l’institution législative au service de la refondation nationale. Avec lui, le marteau du président de l’Assemblée ne sera plus un accessoire de spectacle.
Mais le symbole d’une raison qui revient, ferme et apaisée, pour sceller le destin d’une grande nation. La RDC est mûre pour cette révolution silencieuse. Aimé Boji en est le visage. L’histoire retiendra que Michel Moto en a été le catalyseur décisif. L’heure de la sérénité technocratique a sonné.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR