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Leur concession occupée par le général Kanyama, les étudiants de l’URKIM s’en remettent à F. Tshisekedi

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Dans une lettre adressée au président de la République, Félix Tshisekedi, les étudiants de l’Université Révérend Kim fustigent l’occupation de leur villa sise Uvira 56 dans la commune de la Gombe, par le général Célestin Kanyama. En dépit de l’existence de l’arrêt RCA 34.915 de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, pourtant acquis la force de la chose jugée ordonnant son déguerpissement, le concerné n’a jamais quitté cette concession, empêchant donc l’érection d’une Clinique Universitaire afin de permettre aux étudiants de la Faculté de Médecine d’effectuer leurs travaux pratiques.

Tout en sollicitant l’implication du chef de l’Etat, les étudiants projettent une marche pacifique qui va les amener jusqu’au Palais de la Nation, dès ce vendredi 12 avril 2019.

Ci-dessous l’intégralité de la lettre adressée au chef de l’Etat

Kinshasa, le 29 mars 2016

Objet : Lettre ouverte
A Son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat (avec l’expression de nos Hommages les pins déférents)
Palais de la Nation à Kinshasa

Excellence,
Nous venons par la présente auprès de votre haute autorité monter au créneau pour dénoncer le comportement incivique de l’une des hautes autorités militaires en l’occurrence, le Général Célestin KANIAMA.

En effet, le précité s’est manifesté avec une volonté sans désemparer à l’entrave des décisions judiciaires mettant en mal l’avènement de l’Etat de droit dont vous faites votre cheval de bataille.

Par ailleurs, il va sans dire que l’Etat de droit suppose entre autre l’égalité et la soumission de tous devant la loi.

Les autorités de notre Université avaient pris le soin d’acheter une villa, sise 56 Avenue Uvira dans la Commune de la Gombe pour l’érection d’une Clinique Universitaire afin de permettre aux étudiants de la Faculté de Médecine d’effectuer leurs travaux pratiques, mais cette dernière depuis 2014 est occupée illégalement et anarchiquement par le précité.

Au niveau de la justice, au premier tout comme au second degré, les décisions judiciaires rendues démontrent noir sur blanc que la villa appartient à notre Université.

Mais le précité s’est obstiné à obstruer à l’exécution de l’arrêt RCA 34.915 de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, pourtant acquis la force de la chose jugée ordonnant son déguerpissement. Et, ce comportement donne l’image sans doute de quelqu’un qui aurait d’autorité et de force de lui seul, pourtant dit-on que dans un Etat de droit, la force doit rester et demeurer à la loi.

Pour rappel, nous avons décrié ce comportement de par notre pétition transmise à la Présidence de la République en date du 27 novembre 2018 et tant d’autres autorités notamment le Commissaire Général de la Police en avait réagi promptement par sa lettre B°2159/PNC/CG/COMPT/2018, appelant le précité à se soumettre aux décisions judiciaires et le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité en avait pris acte dans sa lettre n°25/CAB/VPM/ MININTERSEC7HMS/653/2018.

Relayer par notre mémo vous adressé en date du 22 janvier 2019, contre toute attente, triste est de constater que toutes ces démarches s’avèrent être un coup d’épée dans l’eau, d’autant plus que l’intéressé continue à prendre Ia justice congolaise et la manifestation de l’Etat de droit en otage.

Face à ce comportement, les étudiants de l’Université Révérend KIM en général et ceux de la Faculté de Médecine en particulier projettent une marche pacifique qui va nous amener jusqu’à votre bureau, dès ce vendredi 12 avril 2019 afin de manifester notre mécontentement face à ce comportement non respectueux de la part d’un haut officier de notre Police.

C’est pourquoi, Excellence nous sollicitons votre implication personnelle entant que garant de la Nation et Magistrat suprême afin de faire soumettre au précité, Général soit-il, l’autorité de la loi afin que nous puissions rentrer dans nos droits et ce sera justice.

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République et Chef de l’Etat, l’expression de notre très haute considération.

 

Francis MOSAKA Président

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Scrabble : Le Luxembourgeois Garcia Ndunga défie l’élite mondiale au Canada

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À 49 ans, Garcia Ndunga s’apprête à relever un défi de taille : représenter le Luxembourg lors du 53ᵉ Championnat du monde de Scrabble francophone, du 11 au 18 juillet 2025. Originaire du Grand-Duché mais né au Congo, ce passionné de lettres croisées défendra les couleurs de son pays dans plusieurs catégories, face à des centaines de joueurs issus d’une quinzaine de nations.

Un passionné méthodique et tenace

Membre actif du seul club francophone de Scrabble au Luxembourg, basé à Beggen, Garcia Ndunga n’est pas un débutant dans l’univers du jeu. Régulièrement classé premier au niveau national, ses performances au sein du club lui ont valu son billet pour ce prestigieux rendez-vous international. Il y disputera les compétitions dans les catégories « Élite », « Blitz », « Parties Originales » et « Par Paires ».

« Finir dans les 50 premiers serait un excellent résultat », confie-t-il avec réalisme, mais aussi ambition. Dans la catégorie « Élite », il devra faire preuve de concentration, de vocabulaire étendu et de stratégie : toutes les parties y sont jouées en duplicate, un mode où chaque joueur utilise exactement les mêmes lettres, garantissant une égalité parfaite des chances. Le talent, dès lors, fait toute la différence.

Le « Blitz », quant à lui, reprend les mêmes règles que le duplicate mais en version accélérée : la réactivité est primordiale. Ajoutez à cela les parties originales, avec des variantes surprenantes, et l’épreuve en duo, et l’on obtient un programme dense, exigeant, mais exaltant.

Un visage de la francophonie luxembourgeoise

Garcia Ndunga incarne aussi une diversité précieuse : celle d’une francophonie active, bien vivante au Luxembourg. Originaire de République démocratique du Congo, il représente un visage multiculturel du Scrabble, tout en contribuant à faire rayonner ce sport cérébral dans un pays où il reste encore discret.

« On suppose qu’il y a des joueurs dans des villes comme Esch-sur-Alzette, Dudelange ou Ettelbruck. Mais ils ne savent pas forcément que notre club existe », déplore-t-il. Avec une quarantaine de membres, le club de Beggen, qu’il souhaite voir devenir une fédération nationale reconnue, ambitionne d’élargir son impact au-delà de la capitale. « Une reconnaissance officielle nous permettrait d’organiser des tournois, de mieux nous faire connaître et de dynamiser la pratique dans tout le pays. »

Un rêve en lettres majuscules

Et pourquoi pas un jour viser le sommet ? Garcia n’écarte pas l’idée de devenir champion du monde : « J’aimerais bien, mais cela demande un gros investissement en temps. Pour l’instant, ce n’est pas possible, mais pourquoi pas plus tard », lance-t-il, le regard tourné vers l’avenir.

Son parcours inspire. Dans un univers où les figures médiatisées sont rares, il incarne une passion tranquille, rigoureuse, portée par la conviction que les lettres aussi peuvent faire voyager. Après tout, de Beggen à Trois-Rivières, il n’y a que quelques milliers de kilomètres et quelques bons mots à aligner.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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