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Les promesses de Mvuzi Meya : construire un Musée national du pouvoir coutumier et créer une Chancellerie coutumière

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Jeudi 30 juillet lors de son discours à l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités des chefs coutumiers sur le règlement des conflits, le ministre Eyrolles Michel Mvunzi Meya a annoncé plusieurs actions de grande envergure.

Il a notamment promis la construction d’un Musée national du pouvoir coutumier. Mvunzi Meya a précisé que ce musée aura pour mission la collecte, la conservation et l’exposition des oeuvres d’art chargées spirituellement et liées au pouvoir coutumier.

L’autre initiative que le ministre des Affaires coutumières Eyrolles Michel Mvunzi Meya entend inscrire dans son bilan, c’est la création de la Chancellerie coutumière. Cette structure va promouvoir les décorations, les cartes d’identité, les tenues cheffales spécifiques.

Les Congolais doivent notamment attendre à l’actif de Mvunzi Meya la Conférence Nationale des Chefs Coutumiers. Le ministre a rassuré que l’objectif de cette conférence est de valoriser le pouvoir coutumier et d’harmoniser les vues entre le gouvernement et toutes ces notabilités qui encadrent la population dans les entités de base.

Cette conférence sera organisée de façon périodique, sous la présidence du président de la République.

Ces initiatives rentrent dans le cadre des missions dévolues au ministère des Affaires coutumières et s’inscrit dans la logique du gouvernement central, qui repose, a renseigné Mvunzi Meya, sur la transformation des entités coutumières en foyers d’impulsion du développement à la base. « C’est en fait dans les villages, les groupements, les secteurs et les chefferies que vivent plus de 70% de la population congolaise encadrée au premier degré par le pouvoir coutumier », a-t-il martelé.

Notons que ces innovations annoncées rentrent surtout dans les objectifs globaux du ministère des Affaires coutumières, qui consistent en la restauration et le renforcement de l’autorité coutumière, en faisant du chef coutumier le premier agent de développement local, en améliorant ses conditions de vie et en veillant sur la stabilité des entités coutumières. Pour le ministre, « cette stabilité passe par la sauvegarde des us et coutumes locales, la protection du patrimoine coutumier, la réalisation des monographies, la certification et la constitution d’une base des données fiables des entités coutumières ».

Émile YIMBU/CONGOPROFOND.NET


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À la Une

Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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