Actualité
Le FCC prévient : “Pas des initiatives tendant à retarder les élections de 2023 !”

L’actualité politique en République démocratique du Congo est dominée par la croisade lancée par les signataires de l’appel du 11 juillet 2020 sur le consensus national autour des réformes électorales. Le groupe appelé G13 récolte les différents points de vue de la classe politique pouvant enrichir leur démarche sur la tenue d’un forum axé sur le processus électoral.
Réunie en session hebdomadaire, la conférence des présidents des partis et Regroupements du Front commun pour le Congo ( FCC) se dit ouverte aux débats démocratiques sur les questions d’intérêt national.Toutefois, rappelle-t-elle, tout débat ayant trait aux réformes électorales, doit se dérouler dans le cadre institutionnel, conformément à la constitution et aux lois de la République démocratique du Congo.
Dans ce cadre, la plateforme chère au sénateur à vie Joseph Kabila Kabange promet d’y participer activement et positivement au cours des sessions parlementaires futures mais n’entend pas soutenir les initiatives qui pourraient avoir pour conséquences de retarder l’organisation des élections prévues en 2023.
Par ailleurs, rapporte la déclaration rendue publique vendredi 31 juillet 2020, la coordination du FCC chapeautée par le professeur Néhémie Mwilanya Wilondja a noté avec grande satisfaction que le peuple congolais, dans toute sa diversité, a répondu massivement à son appel à participer aux marches pacifiques organisées sur toute l’étendue du territoire national aux fins de défendre le fonctionnement harmonieux des institutions et ce, dans le respect de la constitution et des préoccupations majeures du peuple.
Par la même occasion, la première force politique en République démocratique du Congo remercie et félicite le peuple congolais pour la maturité politique aigue, la discipline et la conduite citoyenne dont il continue de faire montre au cours de ces manifestations publiques qui se déroulent dans différentes provinces ; preuve qu’il tient au pacte républicain porté par la loi fondamentale et attend que ses préoccupations majeures soient prises en compte par les gouvernants.
Rappelons-le, la plateforme politique chère à Joseph Kabila avait marché le jeudi 23 juillet 2020 pour soutenir et encourager la cohésion nationale, le respect de la Constitution, le soutien aux institutions du pays ainsi que la solidarité avec la population. Ce qui, selon une frange de l’opinion, laissait croire que le FCC n’était pas en mesure de mobiliser les masses à travers la République démocratique du Congo.
Rien n’est plus faux car des milliers de Kinois avec les effigies de formations politiques du FCC avaient pris part à cette marche. Aux côtés des militants, l’on a vu plusieurs caciques du FCC dont Néhémie Mwilanya Wilondja, l’homme orchestre de la réussite de cette marche.
MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.
Le rôle de la RTNC en période électorale
La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.
Le silence du CSAC
La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.
Implications sur l’impartialité des institutions
Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.
Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain
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