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 » L’Egypte n’est pas le don du Nil, mais celui des forêts et des arbres de la RDC… » (Me Jackson Mulumbi : livre)

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Un nouveau livre a été porté sur les fonds baptismaux par le ministre provincial de la Santé  et environnement le week-end dernier à Goma( Nord-Kivu).

Intitulé « L’arbre et les forêts de la République Démocratique du Congo : des perles mondiales à protéger par la paix « , cette oeuvre de Maître Jackson Mulumbi montre l’importance de l’arbre mais aussi veut mobiliser la communauté internationale pour la protection des forêts du Congo et lutter contre le réchauffement climatique.

Dans cet ouvrage de 103 pages, ce jeune écrivain exalte l’arbre pour ses avantages dont la protection de la vie de l’homme et plaide auprès de la communauté internationale pour protéger la flore du Congo.
« Je commence par l’importance de l’arbre, démontrer aux gens ce que l’arbre occupe dans la vie quotidienne de l’homme. Je démontre en quoi l’arbre est un héros éternel qui vie parmi nous et il restera près de nous. C’est vraiment quelque chose qui nous donne de quoi manger. L’arbre protège nos vies. Et dans ce livre, le deuxième chapitre, je me donne de plaider la paix en RDC. Le bref de l’idée du livre, ce que je demande à la communauté internationale de nous donner la paix pour qu’elle profite des arbres parce que tout le temps, elle crie au changement climatique. Mais curieusement, il y a des alertes au changement climatique, curieusement la guerre provoque le dégoût de la forêt et par ricochet, elle conduit à la déforestation », a révélé Maître Jackson Mulumbi.

Pour cet écolo, la spécificité scientifique de son livre se situe dans la démonstration selon laquelle l’Egypte n’est pas le don du Nil mais qu’elle est le don des forêts et des arbres de la RDC, car d’après lui, ce sont ces derniers qui provoquent la pluie dans ce pays de Pharaon et donc, ce sont les forêts et les arbres qui assurent l’équilibre hydrique, a-t-il soutenu.

« J’ai démontré que ceux qui nous enseignaient que l’Egypte est le don du Nil, ils n’avaient pas remonté l’eau jusqu’à la source. Dans ce livre, je démontre plutôt que l’Egypte est le don des arbres et des forêts de la RDC parce que d’abord les études de la nasse américaine démontrent que sans arbre, il n’y a pas de pluie et que la civilisation Maya avait disparu suite à la déforestation et cette déforestation avait conduit à la sécheresse. La deuxième prémice, ce que les études démontrent que ce sont les arbres qui assurent l’équilibre hydrique. Donc, s’il n’y a pas d’arbres, non plus de forêt, le débit d’un cours d’eau va baisser », a-t-il démontré.

Précisons que ce livre coûte 20 dollars américains et son auteur a précisé qu’il sera traduit en plusieurs langues notamment en anglais. D’ailleurs cette version sera disponible dans les jours proches parce que la traduction tend vers la fin. C’est le ministre provincial de la Santé et environnement qui a procédé au vernissage de cette œuvre d’esprit en présence des représentants, à Goma, du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), partenaire privilégié du gouvernement dans la défense de l’environnement et du Fonds Forestier National (FFN). C’était à l’occasion de la journée nationale de l’arbre célébrée chaque 05 décembre. Plus de 2000 plantules d’arbres avaient été plantées à cette occasion par les participants à cette activité à l’intérieur et autour du collège Mwanga de la ville touristique.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET

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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

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En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.

Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.

Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.

Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.

« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.

« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.

Une question de souveraineté et de dignité nationale

Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.

La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.

En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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