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Santé

Le contrôle de qualité des médicaments en RDC : Un défi vital ignoré par Samuel-Roger Kamba

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Dans l’ombre des besoins de santé criants en République Démocratique du Congo, le contrôle de qualité des médicaments se révèle comme une faille béante menaçant la vie de milliers. Malgré les risques palpables, une politique efficace fait cruellement défaut, exposant la population à des dangers insoupçonnés dans l’insouciance totale du ministre de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention Samuel-Roger Kamba.

Au cœur de ce problème réside une réalité alarmante : la qualité des médicaments disponibles sur le marché congolais est souvent incertaine, mettant en péril la santé et parfois même la vie des patients. Les conséquences de cette négligence se traduisent par une confiance érodée dans le secteur de la santé, une augmentation des cas de résistance aux médicaments et des souffrances inutiles.

Face à cette impasse, il est impératif que le ministre Kamba, autorité compétente du secteur, prenne des mesures concrètes pour instaurer un système de contrôle de qualité robuste et transparent. Cela implique la mise en place de normes strictes, de mécanismes de surveillance efficaces et de sanctions dissuasives contre les contrevenants.

La santé des citoyens congolais ne peut être sacrifiée sur l’autel de l’inaction politique du ministre Kamba. Il est temps d’agir de manière décisive pour garantir l’accès à des médicaments sûrs et efficaces, et ainsi prévenir des conséquences désastreuses pour la santé publique. L’avenir de la RDC dépend de sa capacité à surmonter ce défi crucial et à assurer la sûreté des traitements médicaux essentiels pour tous ses citoyens.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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Santé

UPN : Les étudiants en SIC sensibilisés sur les questions de santé sexuelle

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C’est au cours d’une conférence-débat organisée, ce samedi 02 novembre, par le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR) que les étudiants des sciences de l’information et de la communication de l’université pédagogique nationale (UPN) ont été sensibilisés sur les questions liées à la santé sexuelle et reproductive.

Un échange de près de 3 heures autour du thème :« Droits en Santé Sexuelle et Reproductive : S’informer et Agir ». 3 orateurs ont tenu l’auditoire en haleine par la pertinence de leurs interventions.

Bibiche Mbete, coordonnatrice de RJSSR, a démontré à ces futurs chevaliers de la plume l’importance actuelle d’aborder de plus en plus les questions liées à la santé sexuelle et reproductive.

« Généralement, les questions liées à la santé sexuelle et reproductive sont ignorées. C’est des sujets dont on ne parle pas beaucoup, des sujets tabous. C’est des sujets méconnus et pourtant des sujets importants qui ont des conséquences dans la vie et dans la santé des jeunes, en particulier, mais aussi de la population en général ».

La coordonnatrice de ce réseau des journalistes engagés a, par ailleurs, rappelé la situation actuelle de notre pays sur des questions liées à l’avortement et la nécessité de tenir la population informée. « Beaucoup de jeunes meurent par suite des avortements clandestins…
Beaucoup avortent aujourd’hui parce qu’ils n’ont pas eu les bonnes informations en matière de contraception et les avortements sécurisés. Nous avons voulu mettre à contribution les étudiants en communication pour qu’un jour ils soient eux aussi acteurs dans ce pays et qu’ils arrivent à contribuer, par leur travail, à la réduction du taux de mortalité maternelle dans le pays ainsi qu’à la réduction du taux des décès liés aux avortements à risque ».

Acteur communautaire en santé sexuelle et reproductive, le Docteur Delphin Katshelewa a outillé ces futurs hommes et femmes des médias afin qu’ils soient des personnes complètes pour une meilleure communication autour des droits à la santé sexuelle et reproductive. «Aujourd’hui, l’infodémie ou les fake news sur la santé sexuelle et reproductive fait à ce que plusieurs mœurs se sont depravées et plusieurs droits sont bafoués.
Ainsi discuter avec les étudiants devient une opportunité pour transférer les bonnes connaissances», a souligné le médecin.

Pour finir, le chef des travaux Fabrice Akaa Lukangi, le dernier intervenant du jour, a mis en lumière l’importance considérable de s’investir dans la communication en faveur de la santé sexuelle et reproductive pour sauver des vies. Il a conseillé ces futurs journalistes d’inclure ce qu’est dans l’exercice de leur métier au même titre que d’autres sujets dont la politique et l’économie.

« Ce qui s’observe aujourd’hui sur le champ journalistique, vous verrez que la plupart des journalistes préfèrent beaucoup plus se spécialiser sur des questions politiques ou bien sur des questions économiques. Mais il y a des questions telles que celles liées à la santé sexuelle et reproductive, qui sont des questions qui touchent directement la population », a-t-il conclu.

A noter que cet événement rentre dans le cadre d’une série d’activités qui se poursuivront dans d’autres alma mater, notamment à l’université de Kinshasa et à l’Université Kongo, avec l’appui de MSI-RDC, pour sensibiliser les apprenants en journalisme en faveur de la santé sexuelle et reproductive.

L’objectif précis de cette messe scientifique était d’informer et former ces futurs journalistes, hommes et femmes des médias à la maîtrise parfaite des droits communs sur la santé sexuelle et reproductive, (cfr l’article 14 du protocole de Maputo) afin qu’ils agissent de manière responsable et sans aucun risque.

Dorcas Ntumba/ Congoprofond.net


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