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Santé

Échec sanitaire en RDC : Le ministre Samuel-Roger Kamba sous le feu des critiques

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Dans un contexte où les maladies chroniques continuent de sévir en République Démocratique du Congo, Monsieur Kamba ministre de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention se retrouve sous un faisceau de critiques cinglantes.

Malgré les promesses et les attentes, la politique de lutte contre les maladies attribuées à l’insalubrité n’a pas seulement échoué, mais a également mis en lumière des lacunes profondes dans la gestion de la santé publique du pays.

Alors que la saleté persiste comme un facteur majeur contribuant aux maladies chroniques telles que la diarrhée, le paludisme et d’autres affections évitables, le ministre Kamba n’a pas réussi à mettre en place des mesures efficaces pour endiguer cette menace. Malgré les ressources allouées et les programmes annoncés, l’application concrète sur le terrain laisse beaucoup à désirer.

Les conséquences de cet échec sont dévastatrices pour la population congolaise, qui continue de souffrir des conséquences sanitaires et sociales de cette inaction. Les vies sont perdues, les systèmes de santé sont surchargés, et la confiance du public dans les institutions est sérieusement ébranlée.

Face à cette crise sanitaire persistante, il est impératif que le ministre Kamba en charge de la Santé de la RDC revoie en profondeur sa stratégie et ses priorités. Des actions concrètes, un leadership fort et une transparence accrue sont essentiels pour restaurer la foi du peuple congolais dans la capacité de l’État à protéger sa santé et son bien-être.

La lutte contre les maladies chroniques liées à l’insalubrité en RDC nécessite un engagement sincère, des ressources adéquates et une volonté politique inébranlable. Le temps des discours creux et des promesses non tenues est révolu. Il est temps d’agir, de manière décisive et efficace, pour garantir un avenir plus sain pour tous les citoyens de la RDC.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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Santé

Santé : La Société Civile appelle à une lutte contre le paludisme plus équitable et respectueuse des droits humains

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Lors du Forum Annuel de la Plateforme de la société civile pour l’élimination du paludisme (CS4ME), qui s’est tenu le 23 avril 2024, une déclaration a été adoptée appelant à une prise en compte accrue des droits humains, de l’équité et du genre dans la lutte contre le paludisme. Alors que la Journée mondiale contre le paludisme approche le 25 avril, la société civile mondiale s’est engagée à renforcer ses efforts pour accélérer l’élimination de cette maladie dévastatrice.

La déclaration souligne l’importance de mettre en place des initiatives qui favorisent le respect des droits de l’homme et garantissent l’accès équitable à des services de lutte contre le paludisme de qualité. Elle reconnaît également le rôle crucial des femmes dans la riposte au paludisme et plaide en faveur de leur participation à la prise de décision sur les stratégies et les interventions. De plus, elle souligne la nécessité d’accorder une attention particulière aux populations vulnérables, telles que les personnes déplacées, les réfugiés et les personnes handicapées, afin de garantir leur accès aux services de prévention et de traitement.

Les signataires de la déclaration appellent les décideurs de la lutte contre le paludisme à lever les obstacles à l’accès des populations vulnérables, à atteindre les 20% de la population qui ne bénéficient pas encore de services de lutte contre le paludisme, et à respecter les droits de l’homme de toutes les personnes ayant besoin de ces services. Ils insistent également sur la gratuité des services antipaludiques pour les populations ciblées et sur la nécessité de garantir une qualité de soins respectant les droits humains de tous, indépendamment de leur statut social.

En tant que société civile, les signataires de la déclaration s’engagent à poursuivre leur plaidoyer à tous les niveaux pour atteindre ces objectifs. Ils soulignent que l’engagement significatif de la communauté est essentiel pour garantir le respect des droits de l’homme, de l’équité et du genre dans les politiques de lutte contre le paludisme. En travaillant en collaboration avec les gouvernements, les partenaires internationaux, les dirigeants locaux et les autres parties prenantes, ils s’efforceront de rendre les programmes de lutte contre le paludisme plus équitables, respectueux des droits et transformateurs en termes de genre. L’élimination du paludisme dans le monde est ainsi envisagée comme une réalité imminente.

Désiré Rex Owamba/CONGO PROFOND.NET


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