Connect with us

Actualité

Le CICR/Nord-Kivu célèbre l' »Enfant africain » avec les plus vulnérables de Goma

Published

on

Le Comité international de la Croix-Rouge(CICR) /Nord-Kivu a organisé au courant de cette semaine, une série de manifestations avec des enfants vulnérables qu’il prend en charge à l’hôpital de la Communauté Baptiste au Centre de l’Afrique (CBCA) Ndosho et ceux du centre pour handicapés Shirika la Umoja de Goma. C’est en marge de la célébration de la journée du 16 juin, consacrée à l’enfant africain.

La plupart de ces enfants sont victimes de l’insécurité en ville de Goma et à l’intérieur de la province du Nord-Kivu, zones que cet organisme humanitaire couvre en soins médicaux.

Le mecredi 11 juin dernier, le CIRC a commencé ladite célébration avec les enfants alités dans cette structure sanitaire protestante avec des activités ludiques, ainsi que des témoignages de certaines personnes victimes des affres de la guerre, vivants aujourd’hui avec handicap physique, qui grâce au CIRC parviennent à marcher moyennent des prothèses. La même activité a eu lieu ce vendredi 14 juin à ce centre pour handicapés qui bénéficie des prothèses de cette organisation humanitaire. A cette occasion, ces enfants ont lancé, à travers des dessins, des messages sollicitant du gouvernement de ramener la paix dans leurs milieux de vie.

Parmi des témoignages poignants, celui d’un enfant du quartier Majengo (Ouest de de Goma), Kambale Gloire, rapporte qu’il avait échappé à un assassinat le 19 mars de l’année en cours. « Je suis ici à l’Hôpital de la CEBC Ndosho car j’avais été victime de l’insécurité dans notre quartier Majengo. Les bandits voulaient venir cambrioler dans notre quartier en semant la terreur. Ils avaient tiré des balles qui m’avaient atteint perçant le mur de notre maison. J’ai été touché à la jambe pendant que nous étions tous au lit. On m’avait amené ici et le CIRC m’a pris en charge en tout et pour tout. Selon les premiers examens, il était prévu qu’on m’impute la jambe, mais grâce à la dextérité du personnel soignant du CICR, cela n’était pas fait. Voilà, ma santé s’améliore de plus en plus et je remercie le CICR pour ce geste », témoigne-il.

Par contre, Daniel Baraka, lui est du territoire de Masisi. Comme Gloire, lui aussi avait été touché par balle, d’après lui, d’un des membres des groupes armés pullulant cette entité territoriale. « Les hommes en arme à feu voulaient tuer mes petits frères qui s’étaient sauvés de justesse en fuiant. Dans la foulée, nos bourreaux avaient tiré et j’étais atteint par balle. Après leur sale besogne, ils s’étaient éclipsés dans la nature. J’avais encore 7 ans quand j’ai connu ce drame et aujourd’hui, j’ai 12 ans. Parfois, ma plaie guérie, mais après quelques jours de convalescence à la maison, je rechute pour rentrer dans cet hôpital pour les soins », regrette-t-il.

Cet enfant demande aux autorités de mettre fin à l’insécurité, car dit-t-il, ce sont les enfants qui en sont victimes et cela joue négativement sur leur épanouissement au sein de la société.

Selon le chef de projet pour le CIRC à l’hôpital CBCA Ndosho, la prise en charge des blessés par arme à Goma, varie entre 10 à 20%, soit 25 à 50 enfants par an. Dr Amadou Fatiga précise qu’actuellement le programme de prise en charge des blessés par arme ne reçoit plus les enfants provenant du Grand-Nord à cause de la maladie à virus Ebola. Toutefois, il y a un mécanisme qu’on a déjà mis en place à Beni qui s’occupe des enfants blessés par arme dans cette partie de la province.

Le CICR appui des structures médicales de la région et offre des formations aux personnels soignants afin qu’ils soient à mesure de prendre en charge les blessés par armes, a-t-il ajouté.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

À la Une

Tribunal pour enfants Kinshasa/Kinkole : Florence Ngalula, la nouvelle présidente, a prêté serment

Published

on

C’est au cours d’une cérémonie publique, présidée par ses pairs, ce vendredi 22 septembre, que Florence Ngalula a été investie comme nouvelle présidente de la juridiction spécialisée pour enfants Kinshasa/Kinkole. 

La cérémonie de prestation de serment qui s’est déroulée sous forme d’audience publique, a réuni les autorités communales, notamment le bourgmestre de la commune de N’Djili, mais aussi le corps administratif de ladite juridiction, des magistrats, des membres de la famille biologique de la nouvelle présidente sans oublier les enfants mineurs, principaux acteurs de cette juridiction.

Magistrate dans la juridiction pour enfant depuis près de 10 ans, cette dame expérimentée et vouée aux questions d’enfants a juré de faire appliquer la loi et rien que la loi durant son mandat. « Nous marcheront sous la trace de la loi, nous ne dirons que la loi tout en respectant la constitution de notre pays», a-t-elle martelé au cours de son allocution.

Il convient de souligner que c’est pour la première qu’une femme soit nommée à la tête de cette juridiction.

Face aux défis énormes liés à cette juridiction la présidente est appelée à, non seulement faire mieux, mais aussi faire plus que ses prédécesseurs masculins. « Nous espérons comme étant une maman , elle fera de son mieux pour améliorer la situation des enfants en situation difficile ou encore des enfants en conflit avec la loi», a témoigné l’assistante sociale Marie Fuampa.

Il sied de savoir que Le Tribunal Pour Enfants (TPE) est une juridiction spécialement dédiée aux mineurs ayant commis des actes en violation de la loi.

Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

K-WA Advertising