Infrastructures
Kwango : lancement des travaux de réhabilitation de la route Katoy – Kolokoso
Le gouverneur de la province du Kwango, Willy Bitwisila, a procédé lundi 07 juillet au lancement des travaux de réhabilitation de la route située à la bifurcation de la R1 au niveau de la cité de Katoy 316 et la cité de Kolokoso.
Un tronçon de 50 km sera réhabilité sur cette route de soixante dix-huit kilomètres. Les travaux sont exécutés par l’Office des Routes grâce et financés par Foner (Fonds national d’Entretien Routier).
La cérémonie de lancement de travaux, à la cité de Katoyi, a connue la présence de plusieurs officiels, des membres du gouvernement provincial, de l’Assemblée provinciale, des services de sécurité et des responsables de l’Office des Routes, du Foner, des chefs coutumiers de la région et des leaders locaux.
Dans son discours, le gouverneur de province, ingénieur Willy Bitwisila, a indiqué que cette route dessert l’un de bassins de production de la province du Kwango. Il a fait savoir que la réhabilitation de cette route va faciliter l’évacuation des produits agricoles vers les centres de consommation et de vente, mais aussi la connexion de la province du Kwilu au Kwango. Son credo, c’est que « cette route va booster l’économie de notre province« .
Ainsi, il a invité l’Office des Routes, qui exécute ces travaux, à faire preuve de sa technicité légendaire. Enfin, il a invité les usagers de cette route à en faire un bon usage.
Émile Yimbu/CONGOPROFOND.NET
Actualité
Sommet de Luanda : L’Afrique en quête de financements innovants pour ses infrastructures de demain
L’Angola s’apprête à accueillir, du 28 au 31 octobre 2025, le Sommet de Luanda sur le financement du développement des infrastructures en Afrique. Cette importante rencontre continentale est organisée à l’initiative conjointe de la Commission de l’Union africaine (UA), de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et du gouvernement angolais.
Selon les organisateurs, ce sommet vise avant tout à mobiliser des capitaux et à accélérer la mise en œuvre des projets d’infrastructures stratégiques sur le continent. Il ambitionne également de diversifier les sources de financement, d’attirer des investissements publics et privés mixtes, d’améliorer la bancabilité des projets, et de renforcer les partenariats entre les gouvernements, les institutions financières et le secteur privé.
Au-delà des aspects financiers, le Sommet de Luanda mettra l’accent sur l’innovation, l’autonomisation des jeunes entrepreneurs africains, la promotion du partage des connaissances et l’intégration régionale, en cohérence avec les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Les discussions porteront sur plusieurs thématiques clés :
– Les mécanismes nationaux de financement et la préparation des projets en phase initiale ;
– L’intelligence artificielle et la transformation numérique comme leviers de financement d’infrastructures résilientes face aux changements climatiques ;
– Le développement de la finance verte ;
– L’industrialisation du continent et les investissements transfrontaliers dans les secteurs de l’énergie et du transport ;
– Enfin, les impacts du changement géopolitique mondial sur le nouveau paysage du financement des infrastructures africaines.
Le Sommet de Luanda s’annonce ainsi comme un carrefour stratégique pour repenser la manière dont l’Afrique finance, conçoit et réalise ses grands projets d’infrastructure, dans une perspective de croissance durable et inclusive.
Melba Muzola/CONGOPROFOND.NET