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Kongo Central : Menace de mort sur un journaliste, à Kimpese, pour une enquête liée au gouverneur de province
« Je vous informe que vous devez faire tout possible d’informer Joly TOKO et la population Kimpesoise que votre confrère, ici, à Matadi est jugé comme traitre, car, c’est lui qui nous avait présenté les étrangers : Guy Bandu et Wameso étant originaires de Songololo », message des détracteurs au journaliste d’investigation et animateur des émissions à Kimpese, Joly TOKO.
Et, d’ajouter : « Nous savons là où il travaille pour le moment, les ‘’Zulu’’ vont se charger de lui ».
Tout est parti de 2022, l’année à laquelle le Gouverneur Guy Bandu a été élu à la tête de la province du Kongo Central. Des voix se sont levées pour discréditer et fouler aux pieds la décision de la majorité des députés provinciaux qui avaient voté pour l’actuel exécutif provincial, les traitant de non originaire du Kongo central.
Voulant éclairer l’opinion publique et faire taire les rumeurs, le journaliste Joly TOKO s’est penché sur la question et, a fait des investigations, question de donner soit raison aux politiciens qui voulaient noyer Guy Bandu en le traitant de non originaire ou de laver le numéro 1 du Kongo central.
Mai 2023, Joly TOKO rassemble toutes les pièces du puzzle et s’est dirigé dans le secteur de la Luima, à Kizulu, village du père du Docteur Guy Bandu. Les informations collectées sont édifiantes et en défaveur de l’accusation. Même les tombes des ancêtres de Guy Bandu ont été visitées afin de se rendre compte de la véracité des propos tenus par les chefs des villages Kizulu et Vunda.
« Après mes enquêtes, j’ai décidé de diffuser dans mon émission « Voix populaire » les conclusions de mes descentes sur terrain. Il s’est avéré que toutes les allégations portées sur la personne du gouverneur sont fausses. Le Docteur Guy Bandu est originaire du territoire de Songololo par son père et sa mère. Curieusement, j’ai aussi appris, par les mêmes sources, qu’il est cousin à l’actuel Dircaba du chef de l’Etat, M. Wameso », précise Joly TOKO à la rédaction de congoprofond.net.
La question de savoir si l’enquête a été financée par le Gouverneur dans l’optique de biaiser les conclusions et faire taire ses détracteurs, Joly TOKO est formel : « je n’ai jamais touché ne fût-ce qu’un franc congolais pour faire ce travail et les concernés m’ont jamais demandé de faire un tel travail. En notre qualité de journaliste, nous avons le devoir d’éclairer le public sur toutes les questions qui touchent la vie nationale ».
« Ceux qui veulent ma mort brandissent des arguments selon lesquels, c’est moi, qui suis à la base de l’acceptation par la population de messieurs Guy Bandu et Wameso comme leurs frères. Pourtant, je fais juste mon travail de journaliste. Ce rebondissement a une seule signification, les prochaines élections des gouverneurs annoncée récemment par la Commission électorale nationale indépendante, CENI sur toute l’étendue du territoire national », se plaint Joly TOKO.
Le travail des journalistes doit être sécurisé par les autorités politico-administratives à tous les niveaux. Certes, la diffusion ou la publication des informations traitées par les chevaliers de la plume fait toujours l’objet de contestation soit de la part du pouvoir, soit des hommes politiques véreux et donne naissance à des menaces de mort ou tout autre traitement envers l’auteur.
Les autorités et organisations de protection des droits des journalistes sont appelées à sécuriser Joly TOKO qui n’a fait que son travail d’informer le public. Agir autrement serait sacrifier la liberté de la presse.
MFUMU DIASILUA KIONGA/CONGOPROFOND.NET
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Chansons à la gloire de Nanga et les M-23 à lubumbashi: Lupopo réagit !
Le FC St Eloi Lupopo a publié un communiqué pour dénoncer des accusations portées contre ses supporters. Selon le club, des politiciens ont diffusé une vidéo dans laquelle des chants auraient été interprétés comme étant en faveur de terroristes et de rebelles lors de leur match contre le CS Don Bosco. Le club affirme que la vidéo montre en réalité des supporters du CS Don Bosco, situés dans leur propre moitié du terrain, et que les éléments présents dans la vidéo confirment cette identification.
Le président sportif du FC St Eloi Lupopo a réaffirmé l’engagement du club envers la patrie et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Il a souligné que le FC St Eloi Lupopo se positionne comme un club loyal et patriote, soutenant les autorités légalement établies, y compris le Commandant Suprême et Chef de l’État. Cette déclaration vise à clarifier la position du club face aux accusations.
En conclusion, le FC St Eloi Lupopo appelle à une vigilance collective contre la désinformation et la récupération politique. Le club insiste sur l’importance de préserver l’intégrité du sport et de ne pas céder aux provocations qui pourraient nuire à sa réputation.
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