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Santé

Kinshasa : Des prestataires de santé en atelier de dissémination des outils des soins complets d’avortements

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A l’initiative de IPAS, un atelier de dissémination des outils des collectes des données au niveau des zones de santé, à travers la sensibilisation des différentes parties prenantes dont les prestataires, mais aussi les cadres de zones de santé, a été organisé ce vendredi 19 août 2022 au bâtiment du ministère de l’Intérieur à Kinshasa.  Objectif: faire remonter les informations liées aux soins complets d’avortements centrés sur la femme.

Cela permet, selon le docteur Jean-Claude Mulunda, directeur-pays IPAS/RDC, au gouvernement des prendre la meilleure décision sur les politiques à suivre en cette matière.

En effet, convient-il de rappeler, IPAS  accompagne le ministère de la Santé dans l’amélioration des services de santé liés à la reproduction, la contraception, l’avortement sécurisé, etc. Ledit ministère a récemment développé les normes et directives des soins complets d’avortements centrés sur la femme lesquelles entrent dans le cadre de l’implémentation du Protocole de Maputo que la RDC a ratifié et publié dans le Journal Officiel.

Et ce sont ces normes et directives qui sont aujourd’hui en phase de dissémination grâce à la collaboration de la division urbaine de santé de Kinshasa et les zones de santé permettant de garantir la collecte des informations et de répondre aux questions qui s’imposent. ” Car l’amélioration des conditions des soins dépend de la connaissance des problèmes et de l’identification des personnes qui ont accès à ces soins. Cela permet d’avoir les données crédibles qui permettent d’évaluer la situation”, a appuyé le Dr Mulunda.

Prenant la parole à son tour, Dr Anne Marie Tumba Benabiabu, directeur national du Programme National de Santé de la Reproduction, a confirmé qu’en ratifiant le protocole de Maputo, le gouvernement congolais a octroyé le droit à la femme congolaise de pouvoir bénéficier des soins d’avortements sécurisés. D’où son appel à sa vulgarisation auprès des prestataires afin de réduire les cas de décès liés à l’avortement non sécurisé ou clandestin.

Notons qu’IPAS implémente son programme en RDC en partenariat avec les ministères de Justice, de la Santé, des Droits humains, de la Jeunesse ainsi que de Genre, famille et enfant à travers les différentes activités dans les provinces de Kinshasa, Nord Kivu, Sud Kivu, Nord Kivu, Tanganyika et Haut Katanga.

Durant cet atelier, les participants ont fait une description de l’ampleur et les conséquences de l’avortement non sécurisé sur la morbi mortalité maternelle ; ils ont partagé les éléments liés à la qualité des données et une présentation des éléments des registres des SCACF et ceux de la fiche de consultation en SCACF; etc.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Santé

Mpox à Kinshasa : 90 cas suspects dont environ quarante hospitalisés

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Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Roger Kamba Mulamba, a confirmé que la capitale de la République Démocratique du Congo compte dorénavant 90 cas suspects, dont une quarantaine déjà hospitalisés.

L’information a été livrée lors d’une descente sur terrain qu’il a effectué lundi dernier 30 septembre, dans le centre hospitalier de référence Vijana, pour s’enquérir des conditions de la prise en charge des malades atteints Mpox et aussi des conditions de travail du personnel hospitalier.

Au cours de ce passage, le ministre de la Santé s’est réjoui de l’effectivité des soins dispensés dans ce centre et a insisté qu’il n’y a pas de frais à payer à la caisse pour la prise en charge des malades.
« La qualité de la prise en charge est satisfaisante, et l’engagement des équipes médicales est remarquable », a précisé le ministre de la Santé publique.

Cette visite intervient une semaine avant le début de la campagne de vaccination contre le Mpox qui est prévue ce 5 octobre 2024 sur toute l’étendue du territoire national, à l’exception de la province du Sud-Kivu où la campagne est reportée au 07 octobre prochain.

De l’autre côté, Théophile Wakulika, ministre provincial de la Santé qui a annoncé ce report, explique que, ceci permettra d’acheminer les vaccins qui sont arrivés lundi à Bukavu, dans les zones de santé les plus touchées par la variole du singe au Sud-Kivu notamment Nyangezi, Kamituga et Miti-Murhesa.

Pour finir, il a également précisé que cette campagne va concerner d’abord les personnels soignants, les professionnels du sexe, les éco-gardes et d’autres personnes vivant aux alentours du parc national de Kahuzi-Biega, ainsi que les enfants de moins de 5 ans.

Dorcas Mwavita/CONGOPROFOND.NET


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