Santé
Assemblée nationale : Mboso attentif aux doléances du Synamed pour lever la grève des médecins
Le président de l’Assemblée Nationale de la RDC, Christophe Mboso Nkodiapwanga, a reçu ce jeudi 25 août 2022 en début d’après-midi en son cabinet de travail du Palais du peuple, le comité exécutif du Syndicat national des médecins (Synamed), conduit Dr John Senga Lwamba, secrétaire général national de cette structure.
La délégation du Synamed a été rencontrer le président de l’Assemblée Nationale en vue de lui présenter les doléances de médecins en rapport avec leur traitement. Selon Dr Senga Lwamba, sa délégation est allée solliciter auprès de Christophe Mboso son intervention en vue de décanter la situation de la grève que les médecins ont décrétée voici près de deux mois.
Au sortir de cette audience, le secrétaire général du Synamed s’est dit flatté d’avoir trouvé, en Mboso, une oreille attentive et un responsable prêt à agir pour le bien du peuple. “Il nous a proposé quelques pistes de solution et je pense que les médecins vont rapidement reconsidérer la position adoptée”, a-t-il fait savoir.
A la suite de cet entretien, l’espoir veut que les médecins vont vite mettre fin à la grève et reprendre du service.
Émile Yimbu/CONGOPROFOND.NET
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Santé
Une gestion de la Santé Publique à la sauce Congolaise : Monkey-Pox et l’horreur à Masina
Lorsque l’on évoque les conditions de santé publique en RDC, on pourrait s’attendre à des récits tragiques, à des cris de détresse, à une colère légitime face aux manquements d’un système qui semble avoir oublié son devoir envers ses citoyens. Mais que dire alors de la gestion de la Monkey-Pox au centre Socimex à Masina Quartier 3 ?
Un véritable chef-d’œuvre d’ineptie et d’irresponsabilité qui frôle l’indécence. Imaginez un instant des malades entassés dans une pièce sans fenêtres, sans toilettes, sans urinoirs. Une véritable cellule d’isolement pour les malheureux, où l’on pourrait croire que la maladie n’est pas le seul fléau à affronter. L’odeur, la crasse, le manque d’hygiène sont autant de témoins d’une gestion calamiteuse qui fait frémir.
Si vous pensiez que la maladie était le pire des maux, attendez de voir comment on traite ceux qui souffrent. Le gouvernement congolais, et en première ligne le Ministre de la Santé Roger-Samuel Kamba, semble avoir décidé que la dignité humaine était un luxe dont on pouvait se passer. Il est ahurissant de constater que dans la capitale, au cœur de l’action, des Congolais soient livrés à eux-mêmes.
Des malades qui sont traités comme des animaux, obligés à vivre dans des conditions infra-humaines. Que dire alors de ceux qui se trouvent dans des provinces reculées, dans des recoins inaccessibles ? Si ces malades à Masina sont déjà traités comme des pestiférés, que peut-on imaginer pour ceux qui sont encore plus isolés ? C’est indécent et indigne de notre pays.
On peut légitimement se demander si le gouvernement a seulement un plan, ou s’il navigue à vue, avec une nonchalance déconcertante. Monsieur Roger-Samuel Kamba, ce ministre qui semble avoir pris la santé publique pour une farce, doit se poser la question suivante : où est le respect des droits humains dans cette débâcle ? Le comble est que notre Ministre de la Santé est satisfait de son travail.
Son attitude indifférente, presque désinvolte, en dit long sur la perception qu’il a de sa fonction. Faut-il vraiment qu’il attende que la situation devienne encore plus catastrophique avant d’agir ? La santé des Congolais ne devrait pas être une option, mais une priorité. Il est grand temps que des responsabilités soient établies et que des sanctions soient prononcées.
L’inaction devant un tel désastre est tout simplement inacceptable. Les Congolais méritent mieux que cette gestion calamiteuse, et il est temps que ceux qui sont censés veiller sur leur bien-être soient appelés à rendre des comptes. La santé n’est pas un jeu, et encore moins un terrain de jeu pour l’incompétence. La vidéo devenue virale est révoltante.
Dans un pays où la dignité humaine devrait primer, il est déconcertant de voir à quel point la vie de ceux qui souffrent est traitée avec tant de désinvolture. La Monkey-Pox n’est pas qu’une maladie ; elle est le reflet d’un système qui, à tous les niveaux, doit se remettre en question. Un incompétent est comme un bateau sans gouvernail : il dérive sans but et finit toujours par sombrer.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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