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Kinshasa : des bâtiments de la Justice transformés en lieux de prostitution !

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” Inacceptable ! Des pratiques qui n’honorent pas la Justice de la RDC et le peuple congolais sont faites au vu et au su de tout le monde…”, telle est la conclusion des responsables de la Fondation Bill Clinton pour la Paix( FBCP) n’arrivant pas à s’expliquer que les Maisons de la loi sont transformées en lieux de prostitution.

Selon les enquêtes menées par ses limiers, des prostituées d’âges divers ont établi leur quartier général particulièrement devant et aux alentours du Tribunal de Grande lnstance de Kalamu (sur l’avenue Force publique), du Tribunal de Paix de Kinshasa/ Assossa, du Tribunal de Paix du Pont/Kasa Vubu et ses deux 2 Parquets ainsi qu’au Parquet de Grande Instance de Kalamu etc…, où chaque soir, à partir de 20 heures, elles exercent librement leurs activités professionnelles.

Pire, ces débauchées sont encadrées et protégées par des policiers en faction pour garder ces bâtiments de la Justice.

Un membre de la FBCP se faisant passer pour un client s’est vu offrir les services d’une de ces prostituées pour une modique somme de 10.000 FC comme “frais de passage”. À cela, il faut ajouter entre 1500 Fc ou 2000 Fc à remettre aux policiers comme droit d’occupation de l’endroit où l’acte sexuel va se passer.

Certains clients ont renseigné nos enquêteurs que ces filles de joie ne vendent pas que leurs corps mais aussi se sont spécialisées aux racket et vols de l’argent et des téléphones portables. ” Et lorsque leurs pigeons vont porter plainte auprès des policiers, ceux-ci
ne font rien car étant en complicité avec elles”, a martelé
Emmanuel Adu Cole, activiste des droits humains et président de la
FBCP.

Il convient de souligner, à la suite des parents voisins de ces maisons de Justice, qu’au moment où le chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo avait décrété l’Etat d’urgence pour lutter contre la pandémie du coronavirus, certains policiers postés à ces endroits favorisaient allègrement le viol de cette loi en encourageant des gestes et comportements dangereux de contamination et de propagation de cette maladie.

Face à cette situation, les activistes des droits humains demandent aux autorités de veiller en sorte que les bâtiments de la Justice soit pas transformés en hôtels ou lieux de prostitution. ” Que les policiers et leurs complices qui sont entrain d’utiliser les bâtiments de la Justice comme lieu de prostitution soient arrêtés et déférés devant la Justice pour être jugés”, a conclu Emmanuel Cole Adu.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

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En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.

Le rôle de la RTNC en période électorale

La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.

Le silence du CSAC

La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.

Implications sur l’impartialité des institutions

Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.

Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain


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