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Kinshasa : des agents de la REGIDESO vendent des bidons d’eau à Bumbu !

La ville de Kinshasa connait une forte pénurie d’eau potable. Plusieurs quartiers souffrent du manque d’eau et leurs habitants sont obligés de se réveiller très tôt pour puiser cette matière précieuse qui coule à compte goutte dans les robinets.
Parmi ces lieux sans eau figurent la commune de Bumbu située à l’ouest de la ville de Kinshasa.
« Nous sommes obligés de veiller tard la nuit jusqu’à 02h00 ou 03h00 du matin pour voir quelques gouttes d’eau sortir du robinet. C’est un véritable calvaire », explique Vero Kokwale, une habitante de cette commune.
D’autres sont obligés de parcourir des longues distances pour puiser de l’eau. « Nous faisons des longues distances pour puiser de l’eau. Par exemple, moi j’habite Bumbu, mais je dois me déplacer jusqu’à Ngiri Ngiri pour ne fut ce qu’un bidon, » déclare Masengi Arnaud, un infirmier résidant à Bumbu.
L’eau vendue à 200 fc par les agents de la REGIDESO
Pour trouver de l’eau, les habitants sont obligés de recourir à la station de la REGIDESO située au sein du quartier Matadi. Cette dernière au lieu de résoudre le problème d’eau qui se pose avec acuité préfère encore se faire de l’argent sur le dos des pauvres citoyens.
Ici, l’eau est vendue à 200 Fc par bidon, une véritable épée de damoclès pour les pauvres citoyens. » Nous deboursons 200 fc par bidon pour acheter de l’eau auprès des agents de la REGIDESO qui travaillent à la station d’eau. Il faut ensuite descendre en bas vers les bassins de filtration pour puiser de l’eau. On ne connait même pas sa qualité, mais nous sommes obligés de puiser. Pas de choix ! « , accuse une habitante de Bumbu, couturière de son état.
Et pourtant, cette situation se fait aux yeux et au su de la police dont un sous commissariat jouxte la station. Intolérable !
Les autorités de la REGIDESO doivent prendre leur responsabilité et résoudre cette situation qui pénalise beaucoup des ménages.
Entre-temps, les factures de cette société continuent à pleuvoir chaque mois avec des montants forfaitaires exorbitants, hors de la portée des bourses du commun des habitants de Bumbu.
TMB/ CONGOPROFOND. NET
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Lubumbashi : Le Service National accusé à tort sur une concession de 23 hectares à Kabulameshi

À Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, le Service National, organe rattaché à la Présidence de la République, déploie ses activités dans une concession de 23 hectares située sur l’avenue Général Muyumba, dans le quartier Kabulameshi. Sur ce site, une maçonnerie et un atelier de fabrication de bancs sont en construction, destinés à approvisionner les établissements scolaires et universitaires de la région.
Mais ces derniers jours, des voix se sont élevées pour accuser injustement le Service national d’occupation illégale ou d’activités douteuses. Des rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux affirment même que le Service aurait été « espionné », ou qu’il se serait approprié la concession. Des allégations fermement démenties par le conseiller juridique du propriétaire du terrain, M. Noka Watkin.
« Cette concession appartient à M. Noka Watkin. Elle fait 23 hectares, et cela fait plus de quarante ans que nous y sommes. Ce que vous voyez aujourd’hui est le fruit d’un long travail. Rien n’existait au départ. Le Service national est ici en tant que locataire, et ses ouvriers utilisent des outils qui lui appartiennent », a-t-il expliqué.
Il insiste : « Le Service national n’a jamais été espionné. Il n’est pas en conflit de propriété. Il mène des actions utiles à la communauté tout en respectant son statut de locataire. »
Présent dans la province depuis plusieurs mois, le Service national cherche à reproduire l’expérience de Kaniama Kasese et à se rapprocher des bénéficiaires locaux. Dans cette optique, l’installation d’un atelier de production de mobilier scolaire répond à un besoin concret dans le secteur éducatif.
Face aux attaques diffamatoires, le Service national appelle à la retenue et encourage les parties en désaccord à saisir la justice pour un règlement apaisé et légal du différend. Il réaffirme sa volonté d’agir dans la transparence et le respect des droits de chacun.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET