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Boxe : An 1 du comité Luyoyo, l’heure du bilan a sonné !

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Élu le 31 janvier 2018 , le comité de gestion de la fédération congolaise de boxe que dirige le général Ferdinand Luyoyo Ilunga a jugé positif le bilan de sa première année au cour d’une conférence de presse tenue le 30 janvier 2019 au restaurant El africano.

A l’en croire, en effet, son comité réalise déjà les missions qui lui étaient assignés. « Nous nous sommes assignés des objectifs, entre autres, de doter la fédération de boxe d’un siège digne, chose faite deux mois seulement après notre installation. Et pour la première fois, la RDC a raflé 5 médailles aux Jeux africains de la jeunesse dont deux en or et trois en bronze, ça n’a jamais existé. Notre credo de chaque jour était: il faut que la boxe se retrouve à l’échiquier international, chose faite », a déclaré le président de la Fecoboxe.

« Nous avons fait des séminaires de renforcement des capacités. Des experts de la CAB étaient venus pour nous mettre dans le même diapason que les autres fédérations africaines. Et en une année, nos dames ont participé pour la première fois au championnat du monde à New Delhi( Inde). On a aussi organisé deux galas internationaux avec les Russes. Aujourd’hui la RD Congo est fière parce qu’elle avait gagné le combat », a-t-il appuyé.

Et de terminer par: « sur le plan international, le Congo n’a plus de litige. On peut participer à tous les championnats ».

Signalons que le seul couac que la fédération congolaise de boxe a reconnu dans cette conférence de presse, a été la non organisation du championnat national. Programmé au mois de décembre 2018, il a été renvoyé au mois de février 2019 pour cause des élections nationales. Ce championnat national de boxe sera donc organisé du 22 au 27 février prochain dans la ville de Kinshasa.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

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Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


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